CORONAVIRUS DIRECT – La situation sanitaire s’améliore globalement en France, avec une baisse du nombre de personnes hospitalisées, et du nombre de morts. Deux régions, la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie, sont sous surveillance avec une hausse du nombre des cas ces derniers jours. Derniers chiffres et infos.
[Mis à jour le jeudi 3 juin à 20h13] Les indicateurs sanitaires continuent de s’améliorer même si certaines régions entrent sous surveillance avec une hausse des cas ces derniers jours en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie. Des “signaux d’alerte” ont été évoqués mercredi par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur ces deux régions. Globalement, sur tout le territoire, si on interprète les courbes officielles publiées par le gouvernement, le nombre d’hospitalisation est similaire à celui du mois d’octobre 2020 et le nombre de personnes en soins critiques est comparable à celui de fin janvier 2021. Selon le bilan de Santé Publique France du 3 juin, 8 161 nouveaux cas positifs et 70 décès ont été comptabilisés au cours des dernières 24 heures. Dans l’actualité : les adolescents de 12 à 18 ans vont pouvoir être vaccinés à partir du 15 juin. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a précisé mercredi soir les modalités de vaccination des adolescents, avec l’accord des parents, et les conditions d’organisation de la vaccination cet été, plus souple, puisque le délai entre les deux doses est élargi de deux semaines pour permettre aux estivants de recevoir leur seconde dose au même lieu de vaccination. Parallèlement aux assouplissements des restrictions, les contours du pass sanitaire se précisent. Ce certificat sanitaire numérique sera nécessaire dès le 9 juin en France pour accéder aux grands rassemblements et pour voyager dans les 27 pays de l’Union européenne, à partir du 1er juillet. Que disent les cartes de suivi de l’épidémie ? Quels sont les symptômes du coronavirus ? Quand s’isoler et combien de temps ? Quel est le taux de R0 du virus ? Quand est-on contagieux ? Que sait-on des vaccins ? Des effets secondaires après la vaccination ? Chiffres et infos du jour.
- Plus de 13 millions de Français vaccinés. 27 038 449 personnes ont reçu au moins une injection (soit 40,4% de la population totale et 51,5% de la population majeure), et 11 707 481 personnes ont reçu deux injections (soit 17,5% de la population totale et 22,3% de la population majeure). Et 13 041 317 de personnes ont un cycle vaccinal terminé, a indiqué le ministère de la santé a indiqué jeudi soir dans un communiqué.
- Les recos de la HAS pour la vaccination des adolescents. La Haute Autorité de Santé a publié le 3 juin son Avis sur la vaccination des adolescents : elle recommande de “vacciner très rapidement les adolescents qui présentent une comorbidité ou dans l’entourage de personnes immunodéprimées, puis de vacciner les adolescents en bonne santé dès lors que la vaccination de la population adulte sera suffisamment avancée”. “La vaccination des adolescents vient compléter celle des adultes dans l’objectif de diminuer la circulation du virus et de permettre, à terme, une baisse des mesures de protection additionnelles”, écrit la HAS dans son avis rendu jeudi.
- Maintien de l’intervalle entre 2 doses d’AstraZeneca. La HAS s’est penchée sur la question de l’intervalle entre les doses du vaccin d’AstraZeneca (actuellement fixé entre 9 et 12 semaines) dans un contexte d’émergence du variant indien (delta), intervalle que la Grande-Bretagne vient de raccourcir. La HAS estime que le rapprochement des deux injections de VAXZEVRIA® diminuerait l’efficacité de la protection offerte par le vaccin post deuxième dose, ce qui ne serait pas compensé par une vaccination plus rapide, compte tenu du niveau actuel relativement modéré de circulation du virus et de son variant delta, Du fait de ces éléments, elle estime qu’il n’y a pas lieu de remettre en cause les recommandations concernant l’espacement des doses.
- Test sérologique et vaccination. La HAS a publié jeudi un avis sur l’utilisation des tests sérologiques rapides en parallèle de la première dose de vaccin pour identifier les personnes infectées par le SARS-CoV-2 dont l’infection n’a pas été diagnostiquée. 23% de la population française aurait été infectée alors que 8% seulement ont été dépistés par test PCR ou antigénique. La HAS considère qu’un dépistage par TROD sur prélèvement sanguin (test rapide d’orientation diagnostique) sérologique des formes asymptomatiques de Covid-19 en même temps que l’administration de la première dose de vaccin pourrait ainsi permettre de n’injecter qu’une seule dose lorsque ce test s’avère positif.
- Plus de 40 millions de rdv sur Doctolib. Depuis le début de la campagne de vaccination contre le covid en France, plus de 40 millions de rendez-vous ont été réservés sur Doctolib, annonce la plateforme. Ce seuil a été franchi dans le 3 juin.
- Une dynamique inquiétante en Aquitaine. “On a constaté depuis quinze jours, un taux d’incidence qui baisse moins que les semaines précédentes” a déclaré Benoît Elleboode, directeur général de l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine, mercredi soir lors d’une conférence de presse. “Jusque-là, nous observions une baisse de 20 à 30 % du taux d’incidence, et depuis quinze jours, il est de 7 %, ce qui s’apparente à une stabilisation. Il se passe quelque chose.“ Les Pyrénées-Atlantiques ont un taux d’incidence de +36 % ; la Charente-Maritime a un taux de +15,5 % ; et le Lot-et-Garonne de +1,3 %. La Gironde, elle, affiche une baisse de -10 %. “Notre incidence régionale est toujours en deçà du taux national, mais c’est la dynamique qui nous questionne “
- Port du masque jusqu’en juin. Emmanuel Macron a précise mercredi que le port du masque reste obligatoire jusqu’à fin juin, “mais on pourra progressivement l’enlever dans les lieux ouverts”. La fin du masque obligatoire “se fera de manière différenciée sur le territoire“, en fonction de la situation en extérieur ou en intérieur.
- Cluster d’un variant indien dans les Landes. Le variant indien, renommé Delta par l’OMS, a été identifié le 24 mai dans une famille vivant à Dax (dans les Landes), sans qu’elle soit en lien avec l’Inde ou la Grande-Bretagne, indique l’Agence régionale de Santé de la Nouvelle-Aquitaine.
- Fin du masque obligatoire sur les plages des Bouches-du-Rhône. A partir de ce mercredi 2 juin, le port du masque n’est plus obligatoire sur les plages, dans les parcs et jardins, les plans d’eau, les massifs forestiers (dans le respect de la distanciation) du département des Bouches-du-Rhône (13), a annoncé la préfecture mercredi.
Les chiffres de l’épidémie de Covid-19 en France sont publiés quotidiennement par le site Carte-et-données du gouvernement et par Santé Publique France.
Quels sont les chiffres du jour ?
Au jeudi 3 juin 2021, en France :
• 5 694 076 personnes ont été contaminées par le coronavirus (+8 161 cas en 24 heures)
• 109 857 personnes sont décédées en France (+71 en 24 heures), dont 83 438 à l’hôpital
• 2 677 patients Covid-19 sont en soins critiques (soit en réanimation, soins intensifs et surveillance continue) (-17,1 % en 7j)
• 15 283 patients Covid-19 étaient hospitalisés (-17,3 % en 7j)
• le R0 du virus (taux de reproduction) est de 0.9, en hausse (+10,72% en 7j), (donnée arrêtée au 22 mai).
• le taux de positivité des tests est de 3,1%, (-12,3 % en 7j), (donnée arrêtée au 30 mai).
Au 3 juin 2021, un total de 5 694 076 cas confirmés de coronavirus est rapporté depuis le début de la pandémie. Au 30 mai, le taux d’incidence du virus est de 91,1/100 000 habitants, en baisse de 26,7% sur les 7 derniers jours.
Jeudi 3 juin, 8 161 nouvelles personnes ont reçu un test positif au Covid-19 par rapport à la veille.
La diminution du nombre de nouvelles hospitalisations de patients COVID-19 et de nouvelles admissions en services de soins critiques, se poursuit même si l’impact de cette réduction des nouvelles admissions sur le nombre de personnes en cours d’hospitalisation reste encore limité. Jeudi 3 juin, 2 677 personnes sont hospitalisées en réanimation. Le nombre moyen de nouvelles entrées en soins critiques quotidiennes est de 116 personnes en baisse de -17,1% sur les 7 derniers jours (donnée au 2 juin). Au 3 juin, 15 283 patients Covid-19 étaient hospitalisés. Le nombre moyen de nouvelles hospitalisations quotidiennes est de 455 personnes, en baisse de -17,3% sur les 7 derniers jours (donnée au 2 juin).
Nombre de personnes actuellement hospitalisées par région au 2 juin 2021 (source : gouvernement.fr)
Région | Nombre de personnes actuellement hospitalisées | Evolution en 7 jours |
---|---|---|
Auvergne-Rhône-Alpes | 1 717 | -16,7 % |
Hauts-de-France | 2 048 | -15,1 % |
Provence-Alpes-Côte d’Azur | 1 446 | -17,5 % |
Grand Est | 1 226 | -16,1 % |
Occitanie | 832 | -16,0 % |
Normandie | 996 | -7,5 % |
Nouvelle-Aquitaine | 754 | -17,7 % |
Centre-Val de Loire | 533 | -21,9 % |
Bourgogne-Franche-Comté | 657 | -12,5 % |
Bretagne | 479 | -16,6 % |
Corse | 39 | -4,9 % |
Pays de la Loire | 440 | -13,9 % |
Île-de-France | 4 024 | -17,7 % |
Guadeloupe | 123 | -1,6 % |
Martinique | 42 | -26,3 % |
Guyane | 109 | -6,0 % |
La Réunion | 167 | -1,8 % |
Mayotte | 6 | -33,33 % |
La mortalité liée à la COVID-19 est toujours élevée. 109 857 décès sont recensés au 3 juin dont 83 438 à l’hôpital (+71 au cours des 24 dernières heures), selon les chiffres de Santé Publique France. Ce chiffre ne comprend pas les décès à domicile.
- L’âge médian au décès est de 85 ans
- 93% des personnes décédées du Covid à l’hôpital avaient 65 ans et plus.
- Les hommes représentent 55% de ces décès.
Courbe : comment évolue l’épidémie en France ?
L’épidémie de Covid baisse toujours en France. Dans son dernier point épidémiologique, Santé Publique France confirme l’amélioration des indicateurs épidémiologiques sur la semaine 20 (17-23 mai) :
- Diminution des taux d’incidence, d’hospitalisations et d’admissions en soins critiques.
- Nombre élevé de patients en soins critiques.
- Mortalité liée à la COVID-19 élevée.
- Métropole : Île-de-France et Hauts-de-France demeurant les plus touchées.
- Outre-mer : indicateurs restant élevés en Guyane.
Pour rappel, la France a connu trois “vagues” épidémiques depuis janvier 2020 :
→ Une première vague marquée par un pic épidémique au cours de la semaine du 6 au 12 avril 2020, soit 15 jours après la mise en œuvre du premier confinement de la population (le 17 mars 2020).
→ Une deuxième vague marquée par un pic au cours de la semaine du 16 au 20 novembre 2020, trois semaines après le deuxième confinement (29 octobre 2020).
→ Une troisième vague dont le pic épidémique a été estimé à la mi-avril 2021.
À ce jour, la France compte cinq variants qualifiés de préoccupants (VOC) en raison de leur transmissibilité augmentée et/ou d’un risque d’échappement à la réponse immunitaire. Trois d’entre eux, les variants 20I/501Y.V1 (ayant émergé au Royaume-Uni), 20H/501Y.V2 (ayant émergé en Afrique du Sud) et 20J/501Y.V3 (ayant émergé au Brésil), circulent en France depuis le début de l’année 2021. Le quatrième VOC (20I/484K ou 20I/484Q selon le type de mutation), ayant émergé au Royaume-Uni début 2021, était peu détecté en France jusqu’à la mi-mars, mais les données de séquençage montrent une transmission communautaire dans plusieurs régions. Le lignage 20A/452R (ou B.1.617), initialement détecté en Inde en décembre 2020, a été classé VOC le 11 mai par l’OMS et le 12 mai 2021 par l’analyse de risque conjointe CNR/SpFrance. Au niveau national en semaine 20 (17-23 mai), parmi les tests positifs criblés dont les résultats étaient disponibles dans SI-DEP, 77,6% correspondaient à une suspicion de variant anglais (toujours prédominant en France) et 5,9% de variants sud-africain ou brésilien. 80 cas de variants indiens ont été confirmés sur le territoire. Le 31 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué vouloir simplifier les noms scientifiques donnés aux variants, par des noms de lettres grecques. Ainsi, le variant B.1.1.7, identifié en premier au Royaume-Uni, est baptisé Alpha; le B.1.351, identifié pour la première fois en Afrique du Sud, devient Beta, le variant P.1, détecté au Brésil, s’appelle Gamma, le variant B.1.617, apparu en Inde et sa mutation B.1.617.2 devient Delta, et B.1.617.1 devient Kappa, des noms plus “faciles à prononcer et à retenir”, évitant aussi d’utiliser des appellations “stigmatisantes et discriminatoires” faisant référence au lieu où les premiers cas de variant ont été détectés, a expliqué l’OMS dans un communiqué.
Depuis le 19 mai, le couvre-feu est décalé à 21 heures. Il faut donc une attestation (et donc un motif valable) si on souhaite se déplacer entre 21 heures et 6 heures du matin. Le 9 juin, il sera décalé à 23 heures. Le 30 juin, il n’y aura normalement plus de couvre-feu.
Une réouverture de la France en 4 étapes : Emmanuel Macron a dévoilé son plan de réouverture de la France à la presse quotidienne régionale et au Parisien le 28 avril. Vendredi 30 avril, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal a prévenu sur BFM-TV que “si dans un département la situation est dégradée, il faut pouvoir freiner le passage d’une étape”.
DATES CLES | NOUVELLES MESURES |
---|---|
19 mai |
couvre-feu décalé à 21h ; terrasses : 50% de la capacité, tables de 6 personnes maximum ; commerces, marchés couverts : 8 m² par client ; musées : 8 m² par visiteur ; cinémas, salles des fêtes, chapiteaux : 35% de l’effectif, jusqu’à 800 personnes par salle ; télétravail maintenu ; rassemblements de plus de 10 personnes interdits dans l’espace public, sauf visites guidées ; bibliothèques : 1 siège sur deux ; parcs zoologiques en plein air : 50% de l’effectif ; lieux de culte, mariages ou pacs (cérémonies) : 1 emplacement sur 3, en quinconce entre chaque rangée ; cérémonies funéraires : 50 personnes ; enseignement supérieur : 50% de l’effectif ; casinos : 35% de l’effectif ; danse : reprise pour les mineurs ; activités sportives de plein air : 10 personnes, uniquement sans contact ; compétitions sportives de plein air : pour les pratiquants amateurs 50 personnes, uniquement sans contact ; établissements sportifs extérieurs (stades) ou couverts (piscines) : pour les spectateurs : 35% de l’effectif, jusqu’à 1 000 personnes (assises, pas debout) ; pour les pratiquants : publics prioritaires comme les scolaires ; thermalisme : 50% de l’effectif ; reprise des festivals de plein air assis : jauge de 35% jusqu’à 1 000 personnes. |
9 juin |
couvre-feu à 23 heures réouverture avec jauge et protocole des cafés et restaurants (6 personnes par table) possibilité d’accueillir jusqu’à 5000 personnes dans les lieux de culture et les établissements sportifs (avec pass sanitaire) Assouplissement du télétravail Réouverture des salons et foires (jusqu’à 5000 personnes) Réouverture des salles de sport, élargissement aux sports de contact en plein air et sans contact en intérieur. |
30 juin |
fin du couvre-feu possibilité de participer aux évènements de plus de 1000 personnes en extérieur et en intérieur (avec pass sanitaire) fin des limites de jauge selon la situation sanitaire locale. |
À partir du mercredi 19 mai, les mesures de restriction de déplacement en journée sont levées et l’attestation de déplacement n’est plus nécessaire entre 6h et 21h. L’attestation de déplacement est par contre obligatoire pour tous les déplacements entre 21h et 6h sur l’ensemble du territoire métropolitain.
> Télécharger/Remplir l’attestation
> Je peux me déplacer entre 21h00 et 06h00 pour l’une des raisons suivantes :
La vaccination contre la Covid-19 se poursuit en France avec les vaccins Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Janssen (chez les médecins généralistes, au travail et en pharmacie). La prise de rendez-vous est ouverte sur les sites Internet Doctolib, Maiia et KelDoc et peut aussi se faire en contactant par téléphone le centre de vaccination le plus proche de chez soi (liste disponible sur Sante.fr). En cas de difficulté, le numéro vert national : 0 800 009 110, permet d’être redirigé vers le standard téléphonique d’un centre ou d’obtenir un accompagnement à la prise de rendez-vous.
Toute entrée en France et toute sortie à destination ou en provenance d’un pays extérieur à l’espace européen (Union européenne, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Saint-Siège et Suisse) et autre que l’Australie, la Corée du Sud, Israël, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et Singapour, est strictement encadrée (test obligatoire…). Tous les déplacements depuis l’étranger vers la France et de France vers l’étranger restent strictement déconseillés.
Carte de l’épidémie en temps réel
Le dépistage du Covid-19 est réalisé en France par RT-PCT et par tests antigéniques. Depuis le 11 février, les tests salivaires sont déployés dans les établissements scolaires et peuvent être utilisés en première intention pour dépister la Covid-19, conformément aux recommandations de la HAS. Depuis le 12 avril, des autotests Covid sont aussi disponibles en vente libre dans les pharmacies françaises (non remboursé) et peuvent être utilisés dans les écoles. Le taux de positivité à légèrement diminué (-12,3% en 7j) et est à 3,1%, au 30 mai. “Il reste déterminant que chaque personne présentant des symptômes évocateurs de COVID-19 s’isole immédiatement et réalise un test diagnostique dans les plus brefs délais” rappelle Santé Publique France dans ses bulletins hebdomadaires.
Si au début, on ne parlait que de fièvre, toux sèche, rhume, état grippal et de fatigue, les symptômes de l’infection par le coronavirus ont évolué. On sait désormais que le virus peut avoir des effets sur la peau (urticaire, lésions inflammatoires sur les orteils), la sphère digestive (vomissements, diarrhées…), l’odorat, le goût et même le cerveau.
→ Chaque personne présentant des symptômes évocateurs de COVID-19 doit s’isoler immédiatement et réaliser un test diagnostique dans les plus brefs délais (sans avoir d’ordonnance).
→ Appeler le 15 en cas de difficultés respiratoires : “Si la toux et la fièvre s’accompagnent d’une gêne respiratoire qui devient permanente avec souffle court, difficulté à inspirer et à expirer, d’une aggravation importante de la toux, cela peut signifier une évolution de la maladie sous la forme d’une pneumopathie. Il s’agit alors d’une urgence respiratoire potentielle et comme dans tous les cas d’urgence, il faut alors appeler le 15 qui prendra les meilleures dispositions pour répondre à la situation”, prévient le Dr Patrick Aubé, médecin généraliste.
DATES CLÉS DE L’ÉPIDÉMIE EN FRANCE |
---|
2019
2020
2021
|
Cet article est mis à jour quotidiennement par Aurélie Blaize, Anaïs Thiébaux et Samantha Pagès.