Dès ce 11 octobre, 68 départements sont concernés par la fin du port du masque à l’école primaire. Pour les élèves, mais pas pour les professeurs. La liste des 21 nouveaux départements a été publiée par décret au Journal Officiel.
[Mise à jour du 11 octobre à 10h41] Depuis le 4 octobre, le masque n’est plus obligatoire à l’école primaire dans 47 départements où le taux d’incidence est inférieur à 50 cas pour 100 000 habitants pendant 5 jours consécutif. A partir de ce lundi 11 octobre, s’ajoutent 21 nouveaux départements qui vont également pouvoir cesser de le porter en raison d’une amélioration de la situation sanitaire. Une nouvelle liste a été publiée le 6 octobre dans le Journal Officiel. Voici les 21 nouveaux départements concernés :
- Les Hautes-Alpes
- L’Aube
- La Haute-Corse
- Le Doubs
- L’Eure-et-Loire
- La Haute-Garonne
- La Gironde
- L’Ille-et-Vilaine
- Le Lot
- Le Lot-et-Garonne
- Le Nord
- L’Oise
- Le Puy-de-Dôme
- Les Pyrénées-Atlantiques
- Les Hautes-Pyrénées,
- Les Pyrénées-Orientales
- Le Bas-Rhin
- La Savoie
- La Réunion
- Mayotte
Dans les 33 autres départements, les élèves continuent donc à le porter. Ce 30 septembre 2021, avait été publiée au Journal Officiel la liste des 47 premiers départements concernés par la fin du port du masque, en vert sur la carte. Il s’agissait de :
- L’Aisne
- L’Allier
- Les Ardennes
- L’Aveyron
- Le Calvados
- Le Cantal
- La Charente-Maritime
- La Corrèze
- La Côte-d’Or
- Les Côtes-d’Armor
- La Creuse
- Les Deux-Sèvres
- La Dordogne
- L’Eure
- Le Finistère
- Le Gers
- La Haute-Loire
- La Haute-Marne
- La Haute-Saône
- L’Indre
- L’Indre-et-Loire
- L’Isère
- Les Landes
- Le Loir-et-Cher
- La Loire
- La Loire-Atlantique
- Le Loiret
- La Lozère
- Le Maine-et-Loire
- La Manche
- La Marne
- La Meurthe-et-Moselle
- La Meuse
- Le Morbihan
- La Nièvre
- L’Orne
- Le Pas-de-Calais
- La Saône-et-Loire
- La Sarthe
- La Seine-Maritime
- La Somme
- Le Tarn
- Le Tarn-et-Garonne
- La Vendée
- La Vienne
- Les Vosges
- L’Yonne
- Nombre de classes fermées en baisse. Selon le ministère de l’Education nationale dans un point de situation du 8 octobre, 4 écoles sont fermées à la date du 7 octobre. Dans le détail, 1 254 classes sont fermées sur 527 200 ce qui représente un ratio de 0,24%. Ces 7 derniers jours, 3 869 élèves ont été diagnostiqués positifs à la Covid-19, soit 0,03% des élèves, et 221 membres du personnel. Entre le lundi 27 septembre et le lundi 4 octobre, 368 923 tests Covid ont été proposés et 186 281 ont été réalisés. Depuis le 2 septembre, 8 664 établissements ont proposé un parcours vaccinal aux élèves de 12 ans et plus sur 10 700 collèges et lycées
- Masque obligatoire pour les enseignants. Malgré la levée du masque à l’école pour les élèves dans 47 départements, les enseignants et le personnel doivent continuer à le porter, a confirmé Jean-Michel Blanquer ce jeudi 30 septembre. « Ça va arriver un jour je l’espère, et le plus tôt sera le mieux, mais pour l’instant ce serait prématuré et donc à ce stade, les adultes gardent leur masque [….] c’est ce qui a été vu par les autorités de santé« , a précisé le ministre de l’Education nationale.
- Nouveau protocole expérimenté à l’école. Invité ce mardi 28 septembre sur FranceInfo, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, a annoncé qu’un nouveau protocole sanitaire allait être expérimenté dans une dizaine de départements « probablement dès le début de la semaine prochaine », sur suggestion d’un avis du Conseil scientifique du 13 septembre. Il s’agit de : l’Aisne, l’Ariège, la Côte-d’Or, les Landes, la Manche, le Morbihan, la Moselle, le Rhône, le Val-d’Oise et le Var. L’instance préconise de réaliser des tests hebdomadaires systématiques dans les écoles primaires, « permettant alors de ne renvoyer chez eux que les enfants détectés positifs, et non tous les élèves de la même classe ». En effet, avec ce nouveau protocole, un cas positif dans une classe n’entraînerait plus obligatoirement le renvoi automatique des enfants non-vaccinés chez eux. Désormais, un cas positif entrainera le dépistage de toute la classe. A l’issue duquel, seuls les cas positifs devront suivre des cours à distance pendant plusieurs jours. Ce dispositif sera mis en place dans des départements variés pour pouvoir les comparer.
- Nombre de tests hebdomadaires. L’objectif du gouvernement était fixé à 600 000 tests par semaine. « Aujourd’hui, on est autour de 200 000″, a annoncé Jean-Michel Blanquer, avec un taux de positivité « en dessous de 0,15% ». La raison : tous les parents ne donnent pas l’autorisation pour les tests.
- Jean-Michel Blanquer contre les dépistages massifs à l’école. Selon un avis du Conseil scientifique datant du 13 septembre et relayé par le quotidien Le Monde, le dépistage à l’école primaire devrait être systématique et hebdomadaire. « Seuls les enfants détectés positifs seraient alors renvoyés chez eux. » Pour les collégiens et lycéens, le Conseil scientifique recommande un dépistage « dès le lendemain de l’apparition d’un cas avéré, tous les élèves d’un même niveau (et pas seulement les élèves d’une même classe, compte tenu du large brassage des adolescents entre eux). Mais, ensuite, il suffirait de n’isoler que les élèves positifs », précise Le Monde. Cette stratégie vise ainsi à éviter les fermetures de classes à l’école primaire et éviterait également de faire des différences entre les élèves vaccinés ou non vaccinés. Un avis que ne partage pas forcément Jean-Michel Blanquer. « La stratégie consistant à tester de manière extrêmement répétée, extrêmement massive, les enfants n’a pas que des avantages (…) Par exemple, la Société française de pédiatrie alerte sur le fait qu’il peut y avoir à la fois quelque chose d’anxiogène et de compliqué à faire cela de manière répétée« , a expliqué le ministre de l’Education nationale lors d’une audition par la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation de l’Assemblée nationale ce 21 septembre. Jean-Michel Blanquer se dit plutôt favorable à un dépistage renforcé « sur certains territoires, lorsque la circulation du virus apparaît particulièrement forte ».
- 69% des 12-17 ont reçu une première injection du vaccin. Selon Jean-Michel Blanquer, « 69% d’élèves de 12-17 ans ont eu déjà une première injection » du vaccin contre la Covid-19. « Tout collégien ou lycéen doit se voir proposer une vaccination au mois de septembre et en général une deuxième injection au mois d’octobre » a expliqué le ministre de l’Education Nationale lors d’une visite du collège Fernand-Buisson de Grandvilliers (Oise), ce 20 septembre. Il s’est également exprimé concernant le nombre de cas positifs dans les écoles depuis la rentrée. « Les classes fermées ont augmenté au début du mois de septembre, selon une courbe que nous connaissons bien: au retour des vacances il y a toujours une augmentation, mais les dernières observations que nous faisons nous laissent à penser qu’on est peut-être au début d’une descente, (…) ce qui permet d’être serein pour avoir le plus possible une année scolaire normale« , a confié Jean-Michel Blanquer.
- Quel protocole pour les élèves d’Outre-mer ? Ce 13 septembre, les élèves des Antilles et d’une partie de la Guyane (Cayenne, Rémire-Montjoly, Matoury, Macouria, Roura, Montsinéry-Tonnégrande, Kourou et Sinnamary) ont fait leur rentrée 11 jours après leurs petits camarades de métropole en raison d’une vague inédite de contaminations dans certains territoires d’Outre-mer. Dans une note mise à jour le 1er septembre, la région de Guyane a indiqué que le protocole sanitaire appliqué lors de cette rentrée sera de niveau 4 dans les zones rouges ce qui signifie que les élèves devront porter le masque à l’intérieur comme à l’extérieur et que les élèves de 4e et de 3e comme les lycéens ne pourront retourner dans leur établissement qu’en demi-jauge. En Martinique, pendant au moins 15 jours, les élèves suivront majoritairement leurs cours à distance mais pourront se rendre dans leur établissement au moins une fois par semaine en petits groupes.En Guadeloupe, les élèves du primaire seront accueillis durant la semaine du 13 septembre de façon individuelle afin d’expliquer aux familles comment travailler à distance. Durant la deuxième semaine, les élèves seront accueillis en petits groupes de 5 personnes maximum durant une à deux demi-journées . Dans les collèges et lycées, la rentrée se fera en distanciel, mais les élèves pourront se rendre dans leur établissement par petits groupes, à raison d’une demi-journée par semaine. Enfin, les élèves de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin feront aussi leur rentrée le 13 septembre mais avec un protocole sanitaire différent. C’est le protocole de niveau 2 qui sera appliqué à Saint-Barthélemy où les cours seront dispensés à 100 % en présentiel. A Saint-Martin, c’est le protocole de niveau 4 qui sera appliqué avec un système hybride similaire à celui de la Guyane, de la Martinique et de la Guadeloupe.
- Le pass sanitaire pour les adolescents de plus de 12 ans et 2 mois. Face aux inquiétudes des parents dont les enfants nés à la fin d’année 2009 n’auront pas encore 12 ans lors de l’entrée en vigueur du pass sanitaire le 30 septembre, le gouvernement a revu sa copie. Comme l’a indiqué Le Parisien ce 8 septembre, le pass sanitaire ne s’appliquera finalement qu’à partir de 12 ans et 2 mois. « Le décret sera rédigé en ce sens », ont indiqué les services de Matignon. Les quelques 200 000 adolescents qui étaient concernés par ce problème auront donc deux mois pour se faire vacciner. A l’école, depuis la rentrée scolaire du 2 septembre, de nombreuses campagnes de vaccination sont organisées dans les collèges et lycées pour les élèves volontaires.
- Des campagnes de vaccination sont déployées pour les 12-17 ans et 600.000 tests par semaine seront effectués dans les écoles primaires pour limiter les risques de contamination. « À l’école primaire, il y aura 600.000 tests salivaires par semaine, et deux autotests par adulte et par semaine. Dans le secondaire, nous aurons des tests plus ciblés, puisque nous sommes sur une population majoritairement vaccinée », avait précisé sur France Inter Jean-Michel Blanquer, ce 1er septembre. Rappelons que le pass sanitaire n’est pas demandé à l’école, pour permettre à tous les élèves de pouvoir y accéder.
- Harmonisation des règles d’indemnisation des parents. En cas de fermeture de classe, et si l’enfant est positif au Covid, l’un des parents ne pouvant télétravailler pourra bénéficier des indemnités journalières dérogatoires, sans délai de carence, avec un complément employeur, et ce qu’il soit vacciné ou non.
- Purificateurs d’air et détecteurs de CO2 : mieux vaut ouvrir les fenêtres. « Ni les détecteurs de CO2 ni les purificateurs d’air ne sont l’alpha et l’oméga de la lutte contre le Covid », a déclaré Jean-Michel Blanquer sur France Inter ce 1er septembre. Le ministre précise par ailleurs que les collectivités ayant besoin d’une aide financière pour se doter de ces appareils pourront être aidées par le gouvernement.
Protocole sanitaire à l’école : que prévoir le niveau 2 ?
Le ministre de l’Education nationale a annoncé que le protocole sanitaire retenu serait celui de niveau 2, qui prévoit un accueil en présentiel de tous les élèves. Néanmoins, le niveau du protocole en Outre-Mer pourra être différent, précise le ministère de l’Education nationale. « Il sera probablement de niveau 3 ou 4 lors de la reprise des cours« , nous avait-il précisé lors d’un entretien. Voici les règles du niveau 2 pour la rentrée du 2 septembre.
- Activités physiques et sportives : les activités physiques et sportives se déroulent en principe à l’extérieur. Toutefois, lorsque que la pratique en intérieur est indispensable (intempéries, disponibilité des installations, etc.), une distanciation de 2 mètres est respectée.
- Port du masque : le port du masque est obligatoire dans les espaces clos et les règles relatives au port du masque en extérieur en population générale sont respectées. Le port du masque est obligatoire pour les élèves d’école élémentaire, les collégiens et les lycéens dans les espaces clos et les règles relatives au port du masque en extérieur en population générale sont respectées ;
- Limitation des brassages des élèves : la limitation du brassage entre élèves de groupes différents (classe, groupes de classes ou niveau) est requise. Cette limitation est d’autant plus nécessaire lorsque la distanciation entre élèves d’un même groupe peut difficilement être respectée (en particulier à l’école maternelle). Lorsque le non brassage entre classes n’est pas possible (notamment au lycée), la limitation du brassage s’applique par niveau
– l’arrivée et le départ des élèves dans l’établissement peuvent être étalés dans le temps. Cette organisation dépend évidemment du nombre d’élèves accueillis, des personnels présents et des possibilités d’adaptation du transport scolaire, y compris celui des élèves en situation de handicap.
– la circulation des élèves dans les bâtiments : les déplacements des élèves doivent être limités, organisés et encadrés. Pour cette raison, il est recommandé d’attribuer une salle à chaque classe (en dehors des salles spécialisées et des ateliers).
– les récréations sont organisées par groupes à compter du niveau jaune, en tenant compte des recommandations relatives aux gestes barrières ; en cas de difficultés importantes d’organisation, elles peuvent être remplacées par des temps de pause en classe.
- Nettoyage des locaux : plusieurs fois par jour. Les tables du réfectoire sont nettoyées et désinfectées, a minima, après chaque service
- Repas et restauration : la stabilité des groupes est recherchée et, dans la mesure du possible, les mêmes élèves déjeunent tous les jours à la même table dans le premier degré. Il est recommandé d’organiser un service individuel (plateaux, couverts, eau, dressage à l’assiette ou au plateau)
Jeudi 26 août, le Premier ministre Jean Castex a confirmé le déploiement des autotests dans les établissements scolaires. « On va continuer à surveiller par des tests » pour les élèves de primaire, avait-il insisté. Et d’évoquer un chiffre de 600 000 tests par semaine. Pour les élèves plus grands, « la priorité sera de vacciner« . Invité sur France Inter ce lundi 23 août 2021, l’épidémiologiste Arnaud Fontanet a alerté sur les modélisations de l’Institut Pasteur, montrant que « la moitié des nouvelles infections [pourraient avoir] lieu chez les enfants puisqu’ils sont non-vaccinés« . Le jeudi 19 août, lors d’un déplacement dans les Hauts-de-Seine, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a déclaré que la vaccination des adolescents de moins de 12 ans n’était « pas d’actualité« . « C’est un sujet qui est regardé à l’échelle mondiale. Il est évidemment très important d’avoir du recul sur ces questions. Au moment où je parle, ce n’est pas d’actualité, c’est vraiment les 12-17 ans qui sont concernés ». Le ministre a rappelé que pour cette tranche d’âge, les ados ont été vaccinés durant l’été. « On a dépassé les 50% de 12-17 ans primo-vaccinés, on dépasse aussi les 30% de ceux qui ont eu deux doses de vaccins. C’est évidemment favorable à une année (scolaire) la plus normale possible », a-t-il ajouté à quelques jours de la rentrée scolaire.
Pour les plus de 12 ans, de grandes campagnes de vaccination seront organisées à la rentrée dans les collèges et lycées. « Pour les collégiens, lycéens et étudiants, il sera donc possible de se faire vacciner sur les lieux des cours » avait confirmé Emmanuel Macron ce 11 août. Les professeurs n’ayant pas encore été vaccinés pourront eux aussi profiter de ces dispositifs mis en place au sein des établissements scolaires. Rappelons que les élèves de 16 et de 17 ans n’auront pas besoin d’une autorisation parentale pour se faire vacciner. Les 12/15 ans n’auront, quant à eux, à présenter qu’une seule autorisation parentale alors qu’il fallait l’autorisation des deux parents auparavant.
En présence d’un cas positif au coronavirus dans une classe, les collégiens et lycéens vaccinés pourront poursuivre les cours en présentiel alors que leurs camarades non vaccinés devront rester chez eux durant 7 jours. « En primaire, lorsqu’il y aura un cas de contamination dans une classe, on fermera » a indiqué le ministre.
Frédérique Vidal a de nouveau affirmé, ce 29 juillet dans Ouest France, que la rentrée se ferait à 100% en présentiel pour les étudiants. « Nous allons accompagner les étudiants qui n’auront pas été vaccinés au cours de l’été pour qu’ils complètent leur schéma vaccinal dès la reprise. Des barnums de vaccination seront présents sur les campus dès les premiers jours de septembre« , a précisé la ministre de l’Enseignement Supérieur. Si un étudiant est testé positif au Covid-19, les étudiants n’ayant pas été vaccinés et considérés cas contacts devront s’isoler pendant une période de 7 jours et suivre les cours à distance. Les jeunes vaccinés « pourront rester sur le campus. Tout sera fait pour qu’ils puissent retrouver une vie étudiante normale », a-t-elle ajouté.
Repas à un euro, chèques psy, aide à l’emploi… Le gouvernement a mis en place certaines aides pour venir en aide à la jeunesse touchée par la crise sanitaire.