Pour ce faire, une enquête approfondie auprès de 1502 personnes représentatives de la population française a été menée en mai 2021 via un questionnaire en ligne pour connaitre leurs attentes en termes d’immobilier. Il est encourageant de remarquer que l’optimisme des Français est en hausse, aussi bien pour leur moral personnel que pour la situation économique et sociale du pays. Par conséquent, et pour la troisième année consécutive, on a assisté à plus d’un million de transactions immobilières dans l’hexagone. Phénomène positif : la jeune génération est fortement représentée dans l’investissement immobilier. En effet, l’amour de la pierre est renforcé par l’effet télétravail qui implique d’être bien chez soi, mais aussi de sécuriser son futur. La crise sanitaire a favorisé le phénomène de déménagement de certains Français vers des zones périurbaines, une autre commune un peu plus loin des centres-villes et même vers de nombreuses communes rurales, à partir du moment où celles-ci étaient bien reliées par des infrastructures routières et ferroviaires, et couvertes par un réseau Internet suffisamment puissant. Les projets se sont donc accélérés et l’envie une maison avec un jardin s’est renforcée.
Trois mesures ont été favorables : la reconduction du prêt à taux zéro, la suppression de la taxe d’habitation et la prorogation de la loi Pinel. En revanche, deux effets ont été considérés comme négatifs : le plafonnement des loyers et le durcissement par les banques d’obtention des crédits immobiliers.
On soulignera que l’épargne des Français a beaucoup augmenté depuis la crise sanitaire et l’investissement immobilier pour y vivre, partir en vacances ou le louer reste un très fort débouché. Parmi les envies de nos compatriotes, le comportement reste identique à celui qui préexistait avant la crise sanitaire, à savoir : 20 % des Français cherchent à déménager de résidence principale, 4 % souhaitent une résidence secondaire et 9 % cherchent à faire un investissement immobilier.
Il est à noter que parmi les 28 millions de foyers français, on a assisté après de 4 millions de transactions dans les quatre dernières années. Légère baisse en revanche du montant moyen des achats : 57 % des acheteurs ont un budget inférieur à 200 000 €, et 79 % ont eu recours à un crédit, un phénomène stable. En France, la durée du crédit immobilier reste très élevée : 49 % des crédits sont contractés pour des durées situées entre 21 et 30 ans, une tendance à la hausse jusqu’à aujourd’hui ; mais probablement bientôt stoppée, car le gouvernement compte plafonner prochainement les crédits à une durée de 25 ans.
Les intentions d’achat au cours des 24 prochains mois sont en légère augmentation ce qui est bon signe. Les acheteurs recherchent généralement leur futur logement via les sites immobiliers spécialisés, mais aussi par les agences physiques et grâce aux réseaux sociaux pour mieux cibler le bien de leurs rêves. Une vente réussie est avant tout une vente à un prix proche de sa propre estimation.
Selon l’enquête, les professionnels de l’immobilier bénéficient majoritairement d’une bonne image, notamment de la part des jeunes générations. Le recours à un professionnel de l’immobilier est en hausse, que ce soit pour vendre ou acheter, car il s’agit d’un métier de plus en plus technique et d’un enjeu sociétal. En effet, les conseils du professionnel doivent être pertinents afin que les acheteurs s’installent dans la bonne ville, au bon endroit et dans le bon environnement. Le souhait d’habiter dans un cadre plus simple et moins pollué avec des moyens de transport correct et un centre-ville attractif. Le télétravail concerne un tiers des salariés et 60 % des cadres qui cherchent aussi la présence d’espaces verts.
Un dernier conseil en vue d’une future vente proche ou lointaine : conservez toutes les factures d’achat d’isolation et d’entretien de votre bien immobilier, ainsi que les taxes foncières, car les documents de vente et autres DPE sont de plus en plus exigeants.