
Un nouveau métier étonnant est en train de faire son apparition en France : chargé de bonheur. Mais en quoi consiste ce poste unique en son genre ?
Il existe toutes sortes de métiers insolites ou étonnants en France : sexeur de poussin, testeur de toboggans ou encore gumologiste… On peut désormais ajouter à la liste celui de chargé de bonheur. Si, depuis quelques années maintenant, on entendait parfois parler de Chief Happiness Officer dans les entreprises, ce rôle n’est pas tout à fait le même. Explications.
A Saint-Séverin, petite commune en Charente, Claire Simonet est donc devenue Chargée de bonheur. L’idée de ce poste ? Redonner du bonheur aux retraités, notamment ceux en situation d’isolement. Et c’est souvent le cas dans de petits villages. Ici, c’est le maire de la ville, après avoir entendu parler d’une initiative similaire lancée dans un village de Savoie, qui a décidé de tester ce nouveau modèle à son tour, rapporte La Dépêche.
Il a donc décidé d’embaucher cette femme pour devenir Chargée de bonheur au sein de la commune. Cette mission prend la forme d’un contrat de service civique, un engagement volontaire au service de l’intérêt général, ouvert aux jeunes de 16 à 25 ans et jusqu’à 30 ans pour les personnes en situation d’handicap. Le ou la volontaire perçoit généralement une indemnité mensuelle d’environ 620 euros, versée par l’État, à laquelle s’ajoute parfois un complément de 120 euros environ qui serait versé, dans ce cas, par la mairie.
Dans les faits, la personne recrutée mène des visites régulières auprès des personnes âgées, engage la conversation, partage un jeu ou une sortie et aide ainsi à rompre la solitude. Elle est l’intermédiaire entre la municipalité et les habitants isolés et peut participer aussi à mobiliser les associations, les transports, les activités, de façon à ce que les retraités retrouvent une présence et se sentent vus et entendus.
Claire Simonet avait un contrat de huit mois à l’origine, mais le maire est si satisfait de ses services qu’il souhaite pérenniser le poste et ainsi le transformer en véritable emploi salarié… qui pourrait devenir de plus en plus répandu au sein des communes et devenir, à terme, un véritable métier !