CORONAVIRUS DIRECT – La décroissance de la troisième vague épidémique se confirme encore également dans les services de soins critiques qui accueillent 3 515 patients. Concernant la vaccination, 22 921 263 personnes ont reçu une première injection depuis le début de la campagne vaccinale alors que le gouvernement vise 30 millions de premières injections à la mi-juin.
[Mis à jour le dimanche 23 mai à 21h49] La situation épidémiologique s’améliore encore ce dimanche alors que le nombre d’hospitalisations est passé, samedi 22 mai, sous la barre des 20 000, une première depuis le mois d’octobre 2020. L’épidémie de Covid-19 poursuit sa décrue y compris dans les services de soins critiques qui accueillent actuellement 3 515 patients. Ce chiffre s’était maintenu aux alentours de 6 000 lors de la deuxième quinzaine d’avril, soit le pic de la troisième vague, avant de chuter nettement depuis début mai. Santé Publique France avait tout de même prévenu dans son point épidémiologique du 22 mai : « En raison du jeudi de l’ascension, les indicateurs épidémiologiques sont à interpréter avec prudence, compte tenu de la moindre activité des lieux de prélèvement, par comparaison avec une semaine sans jour férié. Certaines baisses (en particulier le taux d’incidence) sont donc à considérer avec précaution. » A date, 22.933.520 personnes ont reçu une première dose du vaccin. La vaccination sera d’ailleurs ouverte, partout, et à tous les Français de plus de 18 ans à compter du lundi 31 mai prochain, et à de nouvelles professions dès le 24 mai (comme les professionnels de la petite enfance et de la protection de l’enfance, quel que soit leur âge), a annoncé Jean Castex le 20 mai. Dans les scénarios de levée de mesures de freinage de l’Institut Pasteur mis à jour samedi 22 mai, les scientifiques assurent que si le rythme actuel de décrue des infections et hospitalisations se poursuit de cette manière jusqu’au 9 juin et que le rythme de vaccination se maintient également ou augmente, il ne faudra pas s’attendre « à observer cet été de reprise importante de l’épidémie liée au variant anglais sous les conditions de contrôle qui avaient été mises en œuvre durant l’été 2020 ». Que disent les cartes de suivi de l’épidémie ? Quels sont les symptômes du coronavirus ? Quand s’isoler et combien de temps ? Quel est le taux de R0 du virus ? Quand est-on contagieux ? Que sait-on des vaccins ? Des effets secondaires après la vaccination ? Chiffres et infos du jour.
- La France réfléchit à des mesures plus strictes avec le Royaume-Uni. Lors de l’émission « Le Grand Jury », Jean-Yves le Drian, ministre des Affaires étrangères, a expliqué que la France réfléchissait à établir des mesures plus restrictives pour les voyageurs en provenance du Royaume-Uni en raison de la circulation du variant indien.
- Une liste des pays sans restrictions pour l’entrée dans l’UE fixée le 9 juin. Les Etats membres de l’UE doivent établir d’ici au 9 juin la liste des pays extra-européens dont les ressortissants pourront entrer librement dans l’espace européen, a déclaré Jean-Yves le Drian dans l’émission « Le Grand Jury » RTL-Le Figaro-LCI. Cette catégorie « vert » permettra aux pays extérieur à l’UE de voyager en Europe « sans aucune difficulté sauf des contrôles sanitaires minimum ». Une liste orange pourra recenser les pays dont les ressortissants devront avoir fait un « vaccin reconnu » par l’UE. Enfin, une liste rouge aura « des contraintes extrêmement fermes ».
- Moderna va demander l’autorisation de son vaccin pour certains mineurs en Europe. La société américaine de biotechnologie Moderna va demander, début juin, l’autorisation de mise sur le marché dans l’Union européenne de son vaccin pour les 12-17 ans. « L’idéal serait de les protéger avant la fin du mois d’août. Si on ne vaccine par massivement, le risque d’une quatrième vague ne peut être écarté », a expliqué le patron de Moderna Stéphnane Bancel au Journal du Dimanche. Aujourd’hui seul le vaccin Pfizer est autorisé pour les 16-18 ans en Europe. Pfizer a déjà obtenu l’autorisation de mise sur le marché de son vaccin pour les 12-17 ans aux Etats-Unis.
- Un plan d’accompagnement pour les discothèques en préparation. Invité de France Inter samedi matin, le ministre chargé des PME, Alain Griset, a assuré qu’un plan d’accompagnement spécifique aux discothèques était en cours afin d’aider les établissements fermés depuis l’été dernier, notamment sur le plan financier « mais cela peut aussi être de l’aménagement intérieur, de la restructuration, il y a différents sujets sur la table », a indiqué Alain Griset. Il a également déclaré qu’une date de réouverture sera communiqué aux alentours du 15 juin aux patrons des boites de nuit. Le Conseil d’Etat avait jugé nécessaire la fermeture des discothèques encore au delà du 30 juin.
- 5000 doses en urgence après la formation d’un Cluster à Bordeaux. Un cluster avait été confirmé par l’ARS Nouvelle-Aquitaine vendredi dans le quartier Port-Maritime Bacalan, à Bordeaux où plus de 40 personnes ont été testées positives à un variant « déjà connu mais très rare jusqu’à présent » appelé VOC 20l/484Q. Face à cette situation d’urgence, l’ARS a appelé toutes les personnes majeures vivant dans ce quartier et dans les quartiers limitrophes à se faire vacciner dans condition. Un centre de vaccination a été ouvert et 5000 doses doivent arriver la semaine prochaine pour commencer les vaccinations, a appris l’AFP auprès de l’ARS samedi.
- Pas de reprise importante de l’épidémie cet été, d’après l’Institut Pasteur. L’Institut Paster a mis à jour ses scénarios de levée de mesures de freinage ce samedi. «
Nous construisons des scénarios décrivant l’évolution possible de l’épidémie jusqu’à l’été en considérant différentes hypothèses sur l’intensité de transmission virale dans les semaines qui viennent et sur le rythme de vaccination »
, explique l’Institut Pasteur. Si le rythme actuel de décrue des infections et hospitalisations se poursuit de cette manière jusqu’au 9 juin et que le rythme de vaccination se maintient également ou augmente, les chercheurs ne s’attendent pas « à observer cet été de reprise importante de l’épidémie liée au variant anglais sous les conditions de contrôle qui avaient été mises en œuvre durant l’été 2020 ». - L’ingénieur à l’origine de « Vite ma dose » reçoit l’ordre national du Mérite. Guillaume Rozier, l’ingénieur de 25 ans qui a créé des services anti-Covid gratuits sur internet, a été fait chevalier de l’ordre national du Mérite à « titre exceptionnel », selon un décret paru samedi au Journal Officiel. Il est notamment à l’origine du site « Vite ma dose » qui permet de trouver des rendez-vous de vaccination.
- Plus de tests pour les transfrontaliers se rendant en Allemagne. A partir de dimanche à minuit, l’Allemagne lèvera l’obligation de test anti-covid pour les transfrontaliers arrivant de France, a annoncé le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune. Cette levée des restrictions fait suite à la décision, vendredi, de l’Allemagne de retirer la France des « zones à haut risque » en raison de l’amélioration de la situation épidémiologique dans l’hexagone. Les Français vivant à la frontière devaient jusqu’à présent effectuer un test de dépistage toutes les 48 heures. Cette obligation avait été levée le 13 mai pour ceux circulant entre la Moselle et l’Etat régional de la Sarre.
- La mortalité est stable depuis la mi-mars. Selon les chiffres de l’Insee publiés vendredi, le nombre moyen de décès constatés chaque jour en France (toutes causes confondues) est stable depuis la mi-mars. « Le nombre moyen de décès enregistrés quotidiennement, qui avait un peu augmenté en janvier 2021, a diminué ensuite jusqu’à la mi-mars pour se stabiliser sur un plateau depuis », indique l’institut national des études statistiques. Entre le 1er janvier et le 10 mai 2021, un total de 255 519 décès ont été enregistrés en France, soit 9% de plus que pour la même période de 2019, avant la pandémie de Covid, mais avec une grippe saisonnière virulente, et stable par rapport à 2020, année de la pandémie.
- La vaccination réduit de 87% le risque de formes graves de Covid-19 chez les plus de 75 ans, dès sept jours après l’injection de la seconde dose, selon la première étude en vie réelle en France réalisée par Epi-Phare avec l’Assurance maladie et l’Agence du médicament. Cette étude démontre que « les personnes vaccinées de plus de 75 ans ont neuf fois moins de risque d’être hospitalisées pour Covid que les personnes du même âge non vaccinées« , souligne le professeur Mahmoud Zureik, directeur de l’institut.
Les chiffres de l’épidémie de Covid-19 en France sont publiés quotidiennement par le site Carte-et-données du gouvernement et par Santé Publique France.
Quels sont les chiffres du jour ?
Au dimanche 23 mai, en France :
• 5 603 666 personnes ont été contaminées par le coronavirus (+9 704 cas en 24 heures)
• 108 625 personnes sont décédées en France (+70 en 24 heures), dont 82 263 à l’hôpital.
• 3 515 patients Covid-19 sont en soins critiques (soit en réanimation, soins intensifs et surveillance continue) (-17,39 % en 7j).
• 19 720 patients Covid-19 étaient hospitalisés (-14,12 % en 7j).
• le R0 du virus (taux de reproduction) est de 0.78, stable.
• le taux de positivité des tests est de 3,83%, (-5,08 % en 7j).
Au 23 mai 2021, un total de 5 603 666 cas confirmés de coronavirus est rapporté depuis le début de la pandémie. Au 20 mai, le taux d’incidence du virus est de 133,73/100 000 habitants, en hausse de 6,03% sur les 7 derniers jours.
Dimanche 23 mai, 9 704 nouvelles personnes ont reçu un test positif au Covid-19 par rapport à la veille.
Dimanche 23 mai, 3 515 personnes sont hospitalisées en réanimation tandis qu’on en comptabilisait 3 544 samedi 22 mai. Le nombre moyen de nouvelles entrées en soins critiques quotidiennes est de 164 personnes en baisse de -11,35% sur les 7 derniers jours. Au 23 mai, 19 720 patients Covid-19 étaient hospitalisés. Le nombre moyen de nouvelles hospitalisations quotidiennes est de 672 personnes, en baisse de -17,14% sur les 7 derniers jours. « La diminution des nouvelles hospitalisations de patients COVID-19 et du nombre de nouvelles admissions en services de soins critiques, s’est accentuée ces deux dernières semaines reflétant ainsi la baisse de l’incidence en population, confirme Santé Publique France le 20 mai. L’impact de cette réduction des nouvelles admissions sur le nombre de personnes en cours d’hospitalisation est plus modérée, le niveau de pression sur le système de soins hospitalier demeure très fort. »
Nombre de personnes actuellement hospitalisées par région au 23 mai 2021 (source : gouvernement.fr)
Région | Nombre de personnes actuellement hospitalisées | Evolution en 7 jours |
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Auvergne-Rhône-Alpes | 2 246 | -17,88 % |
Hauts-de-France | 2 503 | -11,15 % |
Provence-Alpes-Côte d’Azur | 1 846 | -12,35 % |
Grand Est | 1 567 | -14,93 % |
Occitanie | 1 073 | -19,69 % |
Normandie | 1 118 | -12,31 % |
Nouvelle-Aquitaine | 970 | -14,61 % |
Centre-Val de Loire | 722 | -18,6 % |
Bourgogne-Franche-Comté | 789 | -16,51 % |
Bretagne | 597 | -12,39 % |
Corse | 48 | -9,43 % |
Pays de la Loire | 534 | -18,97 % |
Île-de-France | 5 235 | -13 % |
Guadeloupe | 133 | -7,64 % |
Martinique | 66 | -2,94 % |
Guyane | 112 | +23,08 % |
La Réunion | 154 | -6,1 % |
Mayotte | 10 | -0 % |
La mortalité liée à la COVID-19 est toujours élevée. 108 625 décès sont recensés au 23 mai dont 82 263 à l’hôpital (+70 au cours des 24 dernières heures), selon les chiffres de Santé Publique France. Ce chiffre ne comprend pas les décès à domicile.
- L’âge médian au décès est de 85 ans
- 93% des personnes décédées du Covid à l’hôpital avaient 65 ans et plus.
- Les hommes représentent 55% de ces décès.
Courbe : comment évolue l’épidémie en France ?
L’épidémie de Covid baisse toujours en France. Dans son dernier point épidémiologique, Santé Publique France confirme la diminution du taux d’incidence et une « nette » diminution des nouvelles hospitalisations et des admissions en soins critiques depuis deux semaines. Les indicateurs les plus élevés sont en Île-de-France et Hauts-de-France.
Pour rappel, la France a connu trois « vagues » épidémiques depuis janvier 2020 :
→ Une première vague marquée par un pic épidémique au cours de la semaine du 6 au 12 avril 2020, soit 15 jours après la mise en œuvre du premier confinement de la population (le 17 mars 2020).
→ Une deuxième vague marquée par un pic au cours de la semaine du 16 au 20 novembre 2020, trois semaines après le deuxième confinement (29 octobre 2020).
→ Une troisième vague dont le pic épidémique a été estimé à la mi-avril 2021.
Depuis le 19 mai, le couvre-feu est décalé à 21 heures. Il faut donc une attestation (et donc un motif valable) si on souhaite se déplacer entre 21 heures et 6 heures du matin. Le 9 juin, il sera décalé à 23 heures. Le 30 juin, il n’y aura normalement plus de couvre-feu.
Une réouverture de la France en 4 étapes : Emmanuel Macron a dévoilé son plan de réouverture de la France à la presse quotidienne régionale et au Parisien le 28 avril. Vendredi 30 avril, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal a prévenu sur BFM-TV que « si dans un département la situation est dégradée, il faut pouvoir freiner le passage d’une étape ».
DATES CLES | NOUVELLES MESURES |
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19 mai |
couvre-feu décalé à 21h ; terrasses : 50% de la capacité, tables de 6 personnes maximum ; commerces, marchés couverts : 8 m² par client ; musées : 8 m² par visiteur ; cinémas, salles des fêtes, chapiteaux : 35% de l’effectif, jusqu’à 800 personnes par salle ; télétravail maintenu ; rassemblements de plus de 10 personnes interdits dans l’espace public, sauf visites guidées ; bibliothèques : 1 siège sur deux ; parcs zoologiques en plein air : 50% de l’effectif ; lieux de culte, mariages ou pacs (cérémonies) : 1 emplacement sur 3, en quinconce entre chaque rangée ; cérémonies funéraires : 50 personnes ; enseignement supérieur : 50% de l’effectif ; casinos : 35% de l’effectif ; danse : reprise pour les mineurs ; activités sportives de plein air : 10 personnes, uniquement sans contact ; compétitions sportives de plein air : pour les pratiquants amateurs 50 personnes, uniquement sans contact ; établissements sportifs extérieurs (stades) ou couverts (piscines) : pour les spectateurs : 35% de l’effectif, jusqu’à 1 000 personnes (assises, pas debout) ; pour les pratiquants : publics prioritaires comme les scolaires ; thermalisme : 50% de l’effectif ; reprise des festivals de plein air assis : jauge de 35% jusqu’à 1 000 personnes. |
9 juin |
couvre-feu à 23 heures réouverture avec jauge et protocole des cafés et restaurants (6 personnes par table) possibilité d’accueillir jusqu’à 5000 personnes dans les lieux de culture et les établissements sportifs (avec pass sanitaire) Assouplissement du télétravail Réouverture des salons et foires (jusqu’à 5000 personnes) Réouverture des salles de sport, élargissement aux sports de contact en plein air et sans contact en intérieur. |
30 juin |
fin du couvre-feu possibilité de participer aux évènements de plus de 1000 personnes en extérieur et en intérieur (avec pass sanitaire) fin des limites de jauge selon la situation sanitaire locale. |
À partir du mercredi 19 mai, les mesures de restriction de déplacement en journée sont levées et l’attestation de déplacement n’est plus nécessaire entre 6h et 21h. L’attestation de déplacement est par contre obligatoire pour tous les déplacements entre 21h et 6h sur l’ensemble du territoire métropolitain.
> Télécharger/Remplir l’attestation
> Je peux me déplacer entre 21h00 et 06h00 pour l’une des raisons suivantes :
La vaccination contre la Covid-19 se poursuit en France avec les vaccins Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Janssen (chez les médecins généralistes, au travail et en pharmacie). La prise de rendez-vous est ouverte sur les sites Internet Doctolib, Maiia et KelDoc et peut aussi se faire en contactant par téléphone le centre de vaccination le plus proche de chez soi (liste disponible sur Sante.fr). En cas de difficulté, le numéro vert national : 0 800 009 110, permet d’être redirigé vers le standard téléphonique d’un centre ou d’obtenir un accompagnement à la prise de rendez-vous.
Toute entrée en France et toute sortie à destination ou en provenance d’un pays extérieur à l’espace européen (Union européenne, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Saint-Siège et Suisse) et autre que l’Australie, la Corée du Sud, Israël, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et Singapour, est strictement encadrée (test obligatoire…). Tous les déplacements depuis l’étranger vers la France et de France vers l’étranger restent strictement déconseillés.
Carte de l’épidémie en temps réel
Le dépistage du Covid-19 est réalisé en France par RT-PCT et par tests antigéniques. Depuis le 11 février, les tests salivaires sont déployés dans les établissements scolaires et peuvent être utilisés en première intention pour dépister la Covid-19, conformément aux recommandations de la HAS. Depuis le 12 avril, des autotests Covid sont aussi disponibles en vente libre dans les pharmacies françaises (non remboursé) et peuvent être utilisés dans les écoles. Le taux de positivité à légèrement diminué (-5,08% en 7j) et est à 3,83%. « Il reste déterminant que chaque personne présentant des symptômes évocateurs de COVID-19 s’isole immédiatement et réalise un test diagnostique dans les plus brefs délais » rappelle Santé Publique France dans ses bulletins hebdomadaires.
Si au début, on ne parlait que de fièvre, toux sèche, rhume, état grippal et de fatigue, les symptômes de l’infection par le coronavirus ont évolué. On sait désormais que le virus peut avoir des effets sur la peau (urticaire, lésions inflammatoires sur les orteils), la sphère digestive (vomissements, diarrhées…), l’odorat, le goût et même le cerveau.
→ Chaque personne présentant des symptômes évocateurs de COVID-19 doit s’isoler immédiatement et réaliser un test diagnostique dans les plus brefs délais (sans avoir d’ordonnance).
→ Appeler le 15 en cas de difficultés respiratoires : « Si la toux et la fièvre s’accompagnent d’une gêne respiratoire qui devient permanente avec souffle court, difficulté à inspirer et à expirer, d’une aggravation importante de la toux, cela peut signifier une évolution de la maladie sous la forme d’une pneumopathie. Il s’agit alors d’une urgence respiratoire potentielle et comme dans tous les cas d’urgence, il faut alors appeler le 15 qui prendra les meilleures dispositions pour répondre à la situation », prévient le Dr Patrick Aubé, médecin généraliste.
DATES CLÉS DE L’ÉPIDÉMIE EN FRANCE |
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Cet article est mis à jour quotidiennement par Aurélie Blaize, Anaïs Thiébaux et Samantha Pagès.