L’application StopCovid a été activée 1,3 million de fois



1,3 million. C’est le nombre d’activations de l’application française StopCovid, six jours après sa sortie officielle. L’activation, nous explique le secrétariat d’État au Numérique, inclut le téléchargement puis l’ouverture de l’application par un utilisateur sur son smartphone. À chaque fois qu’une personne installe StopCovid, le serveur central enregistre sa connexion. Il ne peut pas y avoir de « doublon » : même si vous installez, désinstallez, puis réinstallez StopCovid, l’activation de l’appli sera unique, nous assure-t-on.

Un cap symbolique franchi ce week-end

Ce chiffre est à mettre en regard des téléchargements effectués sur les magasins d’applications d’Android et d’iOS. Impossible d’en connaître le détail, mais le Play Store de Google donne une indication : StopCovid a dépassé ce week-end les 500000 téléchargements. Le nombre de copies installées se situe donc entre 500000 et 1 million, le palier suivant renseigné par Google sur le Play Store. Ce nombre devrait être logiquement bien moins élevé sur iOS, l’iPhone ayant une part de marché largement inférieure en France (21,1 %, contre 78,8 % pour Android, d’après les chiffres Kantar de mars 2020). 

StopCovid poursuit donc son bonhomme de chemin, après avoir franchi un seuil symbolique ce week-end : « Nous avons passé le cap du million d’utilisateurs », avait annoncé le secrétaire d’État au Numérique au micro de François Sorel, sur RMC, samedi 6 juin. 

1 jour, 600 000 téléchargements

Depuis une petite semaine, le nombre de téléchargements moyens effectués par jour est de 200 000, selon le secrétariat d’État au Numérique. Il y a eu un pic le matin mercredi 3 juin avec plus de 600 000 téléchargements. Mais l’engouement sera-t-il suffisant dans la durée pour que l’application soit réellement efficace ? 

« Nous n’avons pas d’objectif précis mais nous savons que cette application est particulièrement utile chez les urbains qui prennent le métro aux heures de pointe, qui vont dans les bars et restaurants, qui sont en contact avec beaucoup de monde parce que c’est eux qui propagent le virus. Ce sont eux qui sont les plus difficiles à suivre par les enquêteurs vu qu’ils croisent des gens qu’ils ne connaissent pas », avait précisé Cédric O sur RMC.

Des sondages pour mieux connaître les utilisateurs

« La seule donnée personnelle qu’il y a dans l’application c’est le code qui identifie les téléphones que vous avez croisé. Il n’y a pas de nom. Si quelqu’un vole mon téléphone, il aura ce code mais il ne saura pas du tout à quoi ça correspond.. »

Peu de données, donc, ce qui justifie, selon le secrétariat d’État au Numérique, le manque de chiffres et de précisions : où se trouvent les utilisateurs, qui sont-ils vraiment ? « Des sondages seront réalisés dans les prochaines semaines pour en savoir plus », nous glisse-t-on.

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