Le groupe Uber Technologies accuse une perte de 2,9 milliards de dollars au premier trimestre, mais se relève progressivement. D’après Reuters, l’entreprise a déclaré, jeudi 7 mai, avoir constaté des « signes encourageants » sur les marchés touchés par la pandémie de Covid-19. Grâce essentiellement aux livraisons de Uber Eats qui n’ont jamais cessé, l’activité du groupe affiche aujourd’hui une hausse de 14 % de son chiffre d’affaires.
Des encouragements à la reprise
« Parallèlement à la flambée des livraisons de repas, nous sommes encouragés par les premiers signes que nous voyons sur les marchés qui commencent à rouvrir », a déclaré le directeur général, Dara Khosrowshahi.
Près des deux tiers des revenus d’Uber proviennent des États-Unis et du Canada, où les mesures de confinement ont débuté mi-mars, comme le rapporte Reuters. Pendant ce temps-là, en France, les coursiers – en première ligne durant le confinement – se sont insurgés contre les conditions sanitaires au moment de livrer les paquets aux clients.
Lyft prend la tête ?
De son côté, Lyft, principal concurrent d’Uber, a fait état, mercredi 6 mai, d’une augmentation « surprise » de 23 % de ses revenus. L’entreprise qui s’est, elle-aussi, lancée avec le confinement dans la livraison de repas aux États-Unis a déclaré être sur la « voie de la rentabilité ».
Cette forte progression de Lyft s’est aussi fait sentir en bourse : le cours de son action a bondi de plus de 20 % alors que celui d’Uber a fini en baisse de près de 1%, jeudi dernier.
Source : Reuters