Le secret d’un psy pour maintenir la bonne entente entre frères et sœurs



Un seul réflexe est à adopter dès que les enfants sont en âge de comprendre ce qu’on leur dit.

Dans les familles, il n’est pas rare que des conflits surviennent entre frères et sœurs, que ce soit durant l’enfance ou à l’âge adulte. Souvent, cela peut venir de la rivalité, du besoin d’attention ou des différences de personnalité. Dès l’enfance, chacun cherche à trouver sa place et la compétition pour l’amour des parents, même inconsciente, peut créer des tensions. En grandissant, les intérêts et différences s’accentuent parfois, renforçant les désaccords. S’ajoutent les souvenirs d’enfance, bons comme mauvais, qui peuvent laisser des marques. Pour les parents, ce n’est jamais évident de voir leurs propres enfants se disputer, se déchirer ou se haïr. Alors, que faire pour éviter ces tensions au sein des fratries ?

Les parents ont leur rôle à jouer là-dedans. D’après le Dr Arnault Pfersdorff, pédiatre-réanimateur et auteur du livre « Votre Ado : le décrypter, le motiver, l’aider à s’accomplir » (éditions Hatier), ils doivent éviter à tout prix les comparaisons entre leurs enfants. Vous savez, ces petites comparaisons qui ont l’air insignifiantes, comme : « avec ton grand-frère, nous n’avons jamais eu ce genre de problème », « ta sœur écoutait plus les consignes », « pourquoi c’est toujours si compliqué avec toi, alors que ton frère est… ». Pourquoi éviter ce genre de remarques ? Car cela instaure « un sentiment de discrimination et de jalousie dans la fratrie », avertit l’expert dans son ouvrage. 

En effet, ces comparaisons vont non seulement blesser n’importe quel adolescent, mais aussi « le marquer sur le long terme ». Pour certains adultes, ces phrases peuvent paraître anecdotiques, mais lorsqu’elles sont dites par des personnes qui occupent une position d’autorité comme les parents, elles restent dans la tête des ados pendant des années. « Il risque également de reproduire le schéma une fois adulte, auprès de ses propres enfants », commente le pédiatre. À l’inverse, pour favoriser la bonne entente au sein de votre tribu, mettez plutôt en avant les différences de vos enfants en les valorisant, pour qu’ils ne sentent ni exclus, ni inférieurs par rapport à leurs autres frères et sœurs. 

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Cet article a été écrit par affinite