Le logiciel de vidéoconférence Zoom a connu une croissance exponentielle pendant le confinement imposé par les mesures sanitaires pour limiter la propagation du coronavirus. Utilisé jusqu’ici principalement par les professionnels, l’utilitaire a été plébiscité par le grand public pour son efficacité.
Mais ce succès fulgurant a amené des âmes malintentionnées à détourner le programme pour réaliser parfois des blagues de mauvais goût. Les spécialistes en sécurité ont fini par se pencher sur le cas de Zoom et avaient fini par conclure que le logiciel comportait de très nombreuses lacunes en matière de sécurité et plus particulièrement en ce qui concernait la sécurisation des données personnelles des utilisateurs.
Le chiffrement de bout en bout réservé aux professionnels
Très rapidement, l’éditeur a réagi et a enchainé les mises à jour pour colmater les brèches et renforcer la sécurité, comme cela a été le cas avec la version 5.0 de Zoom sortie il y a quelques semaines.
La question du chiffrement de bout en bout, compliquée à mettre en place sur ce type d’application, avait alors été posée. Il sera mis en place prochainement, mais ne sera proposé qu’aux utilisateurs payant un abonnement. Zoom justifie ce choix en indiquant vouloir empêcher les abus et d’éventuels préjudices de la part de personnes mal intentionnées qui utiliseraient son programme pour de mauvaises raisons.
Car si à l’heure actuelle tous les utilisateurs ont la possibilité de signaler les abus lorsqu’ils participent à une réunion, le chiffrement de bout en bout supprimera cette possibilité. Dans le monde professionnel, les employés n’auront donc aucune solution pour signaler d’éventuels problèmes rencontrés au cours d’une réunion Zoom.
Source : wccftech