Pas facile de s’y retrouver avec toutes les plateformes de streaming ! Si vous recherchez une série courte et idéalement française pour s’éviter les sous-titres, Prime Video vient de mettre en ligne “Nudes”. Un sujet de société devenu incontournable…
La série française Nudes raconte trois types de violences sexuelles sur Internet. La série concerne des adolescents, mais peut également toucher des adultes.
Nudes : trois parties, trois histoires
Nudes est diffusée sur Prime Video, le portail de streaming d’Amazon, depuis début février. De l’anglais “Nude“, le terme évoque la captation et la diffusion de photos ou vidéos dénudées de soi ou d’une zone intime de notre corps. Chaque partie retrace une histoire autour des dangers de ce phénomène devenu un sujet de société ; Benjamin Griveaux, ex-candidat à la mairie de Paris en a par exemple été la victime sur la Toile et les réseaux sociaux.
Lors de la première partie, on y suit Victor, étudiant doué en médecine et président du Bureau des étudiants. Ce jeune homme sans histoire est accusé d’avoir filmé, puis diffusé des vidéos intimes d’une jeune femme mineure et de faire vivre un enfer à sa victime. La seconde partie montre le partage d’une vidéo intime de Sofia, 16 ans, avec une autre fille. L’homophobie rejoindra ces épisodes, en plus de parler de “revenge porn”, le fait de diffuser des photos ou vidéos intimes pour se venger.
La dernière partie de la saison suit Ada, une jeune fille de 13 ans qui habite en campagne. L’adolescente va rencontrer, via une application de rencontres, un pédocriminel. Il finit par la faire chanter avec des nudes.
La grande majorité des victimes de revenge porn sont des femmes
90% des victimes du revenge porn sont des femmes, mais, plus alarmant, la plupart sont mineures. En effet, dans cette série tout comme dans la vie, ce sont les adolescentes les principales victimes. Trois femmes, Sylvie Verheyde, Lucie Borleteau et Andréa Bescond, ont réalisé la série.
Dans la Génération Z, les smartphones et les réseaux sociaux font partie du quotidien. En France, 74,5 % des jeunes de 13 à 25 ans ont déjà envoyé un nude selon une étude de ScienceDirect. Mais, 89 % d’entre eux ne souhaitent pas que ces photos et vidéos soient partagées ou diffusées.
Rappel utile : dans la loi, un partage non désiré de photos ou de vidéos intimes, même si la victime a consenti à la captation, est punissable de 2 ans de prison et 60 000 euros d’amende.