Zara a inauguré son nouveau magasin parisien. Situé au 74, avenue des Champs-Elysées à Paris, il devrait ravir les fans de l’enseigne espagnole.
Pour sa 111ème boutique en France, Zara s’offre les Champs. L’enseigne espagnole, qui disposait déjà d’un magasin au 92, avenue des Champs-Elysées, a inauguré une nouvelle adresse au numéro 74 de la plus belle avenue du monde. Installé à la place de l’ancienne galerie du Claridge, ce lieu a une particularité : il ne dispose pas de vitrines sur l’extérieur, seulement de deux portes automatiques qui permettent d’accéder au 2 700 mètres carrés de vêtements qu’abrite l’espace. Conçu par le studio d’architectes d’Inditex, ce magasin mixe nouvelles technologies, matières naturelles, upcyclées et éco-responsables.
Du marbre au sol, au mur et au plafond, des espaces végétalisés, des portants aérés… Zara s’est approprié les codes du luxe pour rendre ses collections homme et femme plus attractives que jamais. La marque a même développé des capsules dédiées au 74, avenue des Champs-Elysées, afin de proposer à sa clientèle des produits vraiment exclusifs. C’est aussi la deuxième adresse en France à permettre à ses client-e-s d’essayer IRL la ligne de lingerie de l’enseigne. Une collection hautement désirable qui mêle avec délicatesse sous-vêtements transparents, pyjamas en satin et tenues d’activewear.
Une boutique digitalisée pour « améliorer la fluidité »
La mission que s’est donnée Zara avec cette nouvelle adresse ? Améliorer l’expérience de ses client-e-s en magasin. La marque, qui a développé un service nommé le Store Web sur son application mobile, a digitalisé au maximum le parcours consommateur-rice, dans l’objectif de lui faire gagner du temps lors de sa session shopping. Avant même d’être dans la boutique, le-la client-e peut réserver les articles qu’iel souhaite essayer et les localiser dans les rayons grâce à un plan en 3D. Une fois sur place, iel peut aussi booker l’une des 31 cabines du lieu sans avoir à faire la queue. Un vrai plus pour celleux qui n’ont que peu de temps à consacrer au lèche-vitrine. Grâce à la technologie RFID, qui fonctionne par émission de fréquences radio via des tags sur les antivols, la circulation dans le magasin devrait être plus simple que jamais. Un écran, installé à l’entrée des salons d’essayage, indique par exemple, lorsque l’on passe devant, le numéro des cabines qui sont vides.
Aux caisses automatiques, dont les écrans se baissent pour être accessibles à tous-tes, y compris aux personnes en situation de handicap, même topo : la technologie RFID dispense les client-e-s de scanner leurs articles un à un. Ceux-ci sont automatiquement ajoutés au panier avant d’être réglés. En tout, le 74, avenue des Champs-Elysées dispose d’une trentaine de stations de paiement. Les deux tiers sont des machines contrôlées par quelques hôte-sse-s posté-e-s à proximité, les dix autres sont traditionnelles et disposent chacune de leur cassier-ère attitré-e. Et si cette extra digitalisation peut intimider les moins à l’aise avec les nouvelles technologies, Zara se veut rassurant. L’idée, selon le géant espagnol, n’est pas de sacrifier les employé-e-s sur l’autel du progrès.
La marque du groupe Inditex l’affirme, avec ses 234 salarié-e-s, cette nouvelle boutique compte autant de recrues qu’un magasin d’une surface similaire moins digitalisé. Si l’enseigne ne précise pas la nature des contrats (234 vendeur-euse-s en temps complet n’équivaut pas à 234 vendeur-euse-s en temps partiel, par exemple), elle affirme que ce déploiement technologique sert les équipes, davantage disponibles pour conseiller la clientèle, parce que moins accaparées par des tâches aux caisses et en cabine. Des tâches que les client-e-s accomplissent désormais eux-mêmes pour pouvoir consommer chez Zara sans perdre trop de temps.