CORONAVIRUS DIRECT – L’épidémie progresse avec l’inquiétante propagation du variant anglais en France. 26 916 nouveaux cas et 350 nouveaux décès sont enregistrés en 24h. Le ministre de la santé devrait s’exprimer jeudi soir sur de nouvelles mesures. Un « reconfinement serré » serait à l’étude. Derniers chiffres et infos.
[Mis à jour le mercredi 27 janvier à 20h10] L’épidémie de Covid-19 progresse en France. En cause : la circulation accrue du variant anglais, qui serait responsable de 10% des cas en Ile-de-France enregistrés depuis 2 semaines. En France, 350 nouveaux décès ont été recensés en 24 heures, et les nombres d’admissions à l’hôpital et en réanimation continuent d’augmenter : plus de 3 100 patients se trouvent actuellement en réanimation. Le nombre de nouveaux cas confirmés atteint 26 916 cas en 24h. « L’épidémie circule dans notre pays avec un plateau haut ascendant depuis plusieurs semaines […] Le couvre-feu à 18h a une efficacité relative, il freine dans une certaine mesure la circulation du virus […] mais pas suffisamment », a insisté le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, à l’issue du Conseil de défense de ce 27 janvier, et précisé que le ministre de la santé Olivier Véran prévoit de tenir une conférence de presse ce jeudi 28 janvier. Un « confinement très serré » fait partie des scénarii envisagés, a t-il indiqué. Face à la progression de variants émergents, avec une contagiosité supérieure à celle des variants actuellement majoritaires, les autorités rappellent que les mesures de prévention et de distanciation sociale (au moins 2 mètres entre les gens) restent les principaux moyens permettant de freiner la circulation du virus. Que disent les cartes de suivi de l’épidémie ? Quelles sont les régions sous tension hospitalière ? Quel est le taux de R0 du coronavirus en France ? Quand est-on contagieux ? Que sait-on des vaccins ? Des effets secondaires après la vaccination ? Chiffres et infos du jour.
- Frontière France/Belgique fermée. A partir de ce mercredi 27 janvier, la Belgique ferme ses frontières dont la frontière franco-belge, et les touristes ne sont plus admis jusqu’au moins le 1er mars, a annoncé le gouvernement belge. Seuls les travailleurs transfrontaliers ont l’autorisation de circuler en Belgique, à condition d’avoir une attestation pour pénétrer dans le pays. Il y a de nombreux contrôles aux frontières.
- Couvre-feu inefficace ? Un conseil de Défense s’est tenu ce mercredi matin à l’Élysée. Si aucune annonce ne devrait être faite aujourd’hui, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a fait un point à la presse. « L’épidémie circule dans notre pays avec un plateau haut ascendant depuis plusieurs semaines […] Le couvre-feu à 18h a une efficacité relative, il freine dans une certaine mesure la circulation du virus […] mais pas suffisamment« , a-t-il indiqué. Les effets du couvre-feu seront « pleinement mesurés » à la fin de la semaine.
- Reconfinement : quel scénario possible ? « Ce sont plusieurs scénarios, qui vont d’un maintien du cadre actuel à un confinement très serré, qui ont été abordés ce matin« , précise le porte-parole du gouvernement lors de son point à la presse. Maintenir un couvre-feu à 18h comme c’est actuellement le cas en France, paraît peu probable au vu de son « efficacité relative ». Olivier Véran et Jérôme Salomon prévoient de tenir une conférence de presse ce jeudi 28 janvier, selon Gabriel Attal, pour faire un point « sur l’état de la circulation du virus dans le pays« .
- Accélérer la vaccination. Dans un communiqué du 26 janvier, devant la hausse des contaminations de soignants de première ligne, l’Ordre des médecins appelle à accélérer leur vaccination pour leur permettre de continuer à soigner et pour protéger leurs patients. « Cette protection est primordiale pour éviter que la hausse des contaminations de soignants de première ligne ne vienne obérer les capacités de notre système de santé, mais aussi pour atténuer les foyers de contamination au contact des patients, notamment les plus fragiles », indique-t-il dans son communiqué.
- Variant anglais. Le variant britannique représenterait près de 10% des contaminations en Ile-de-France enregistrées depuis deux semaines, assurent les médecins de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
- Nombre de personnes vaccinées. Selon le bulletin du 26 janvier de la Direction générale de la santé, 1 184 510 personnes ont reçu une injection du vaccin Pfizer-BioNTech à date. L’Auvergne-Rhône-Alpes est la région qui a le plus vacciner avec 132 511 personnes vaccinées hier.
- Sanofi en renfort. Interrogé ce matin sur RTL, le président du groupe pharmaceutique Sanofi-France souhaite désormais contribuer à la production du vaccin de Pfizer/BioNTech, sans pour autant mettre sur pause la recherche de son propre vaccin qui serait a priori disponible fin 2021.
- Pas d’allongement du délai d’injection. Contrairement à la Haute Autorité de Santé (HAS) qui recommandait d’élargir à 6 semaines le délai entre 2 doses de vaccin, le gouvernement a décidé de maintenir « le délai d’injection des deux doses du vaccin Pfizer à 4 semaines (3 semaines dans les Ehpad), déclare Olivier Véran, ministre de la Santé, sur BFMTV. Nous sommes face à une part d’inquiétude, d’incertitude, je note l’absence de consensus scientifique« .
Face à une situation épidémique « maîtrisée mais fragile », Jean Castex a annoncé le 14 janvier, la mise en place d’un couvre-feu à 18 heures sur tout le territoire français à partir du samedi 16 janvier et pour au moins 15 jours. « Nous verrons s’il y a lieu de prolonger ces mesures en février » a-t-il poursuivi. Un confinement n’est pour autant pas exclu. « Ce sont plusieurs scénarios, qui vont d’un maintien du cadre actuel à un confinement très serré, qui ont été abordés ce matin« , précise le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, lors de son point à la presse à l’issue du Conseil de Défense du 27 janvier. A date :
- La pratique sportive ou la promenade en plein air est interdite pendant les horaires de couvre-feu ;
- Pendant la journée, les déplacements sont autorisés et l’attestation n’est pas nécessaire ;
- Les déplacements entre régions sont autorisés ;
- Les lieux de culte doivent respecter une certaine jauge ;
- Les salles de cinéma, les théâtres et les musées restent fermés ;
- L’accueil du public dans les enceintes sportives, dans les cirques, les parcs zoologiques ou encore les salles de jeux et les casinos est interdit ;
- Les restaurants et les cafés sont fermés ;
- Le télétravail doit se poursuivre quand il est possible.
« Le couvre-feu à 18h a une efficacité relative »
Un couvre-feu national a été mis en place depuis le 15 décembre dans toute la France, de 20h à 6h. Le samedi 2 janvier, des départements ont été placés sous couvre-feu avancé à 18 heures. Le samedi 16 janvier 2021, toute la France est concernée par cette mesure, pour au moins deux semaines. L’analyse de l’impact des couvre-feux anticipés sur la dynamique de l’épidémie de COVID-19 à l’échelle des départements montre une diminution du taux d’incidence des cas confirmés de SARS-CoV-2 dans le groupe 1 (départements placés sous couvre-feu anticipé le 2 janvier 2021), indique Santé Publique France dans son bilan hebdomadaire du 21 janvier, tout en soulignant que « l’évolution de la situation était déjà plus favorable » dans ces départements. « Le couvre-feu à 18h a une efficacité relative, il freine dans une certaine mesure la circulation du virus […] mais pas suffisamment« , a indiqué Gabriel Attal, à l’issue du Conseil de défense du 27 janvier. Les effets du couvre-feu devraient être « pleinement » connus autour du 30 janvier, précise-t-il.
Les départements ont été classés en trois groupes : Groupe 1 : 15 départements avec couvre-feu dès 18h à partir du 2 janvier 2021 ; Groupe 2 : 10 départements avec couvre-feu dès 18h à partir des 10 et 12 janvier 2021 ; Groupe 3 : 61 départements avec couvre-feu dès 18h à partir du 16 janvier 2021.
Évolution du taux d’incidence sur 7 jours glissants par groupe de départements, du 27 juin 2020 au 17 janvier 2021, France métropolitaine (données au 20 janvier 2021)
Seuls certains déplacement sont autorisés et mentionnés dans l’attestation :
- se rendre ou revenir de son lieu de travail, à une formation professionnelle, effectuer un déplacement professionnel ne pouvant être reporté ;
- des motifs familiaux impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables et précaires, notamment aux personnes en situation de handicap ou pour la garde d’enfants ;
- des motifs médicaux : aller à l’hôpital, examens et soins ne pouvant être assurés à distance et achat de médicaments ;
- participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative (maraudes des associations de lutte contre la pauvreté ou distributions d’aides alimentaires à domicile) ;
- les personnes en situation de handicap et leur accompagnant ;
- promener un animal domestique autour de son domicile.
Le non-respect du couvre-feu entraine :
- Première sanction : une amende de 135 euros, majorée à 375 euros (en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l’avis de contravention)
- En cas de récidive dans les 15 jours : une amende de 200 euros, majorée à 450 euros (en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l’avis de contravention)
- Après 3 infractions en 30 jours : une amende de 3750 euros passible de 6 mois d’emprisonnement.
Les formes graves surviennent avec un décalage d’une à deux semaines après le début des signes.
Selon les derniers chiffres publiés par le gouvernement et Santé Publique France, au mercredi 27 janvier 2021, en France :
• 3 106 859 personnes ont été contaminées par le coronavirus (+26 916 en 24 heures).
• 74 456 personnes sont décédées en France (+350 en 24 heures), dont 52 218 à l’hôpital.
• 3 107 patients Covid-19 sont en réanimation (+26)
• 27 169 patients Covid-19 sont hospitalisés (+128)
Le bilan hebdomadaire de Santé Publique France confirme pour la semaine du 11 au 17 janvier 2021 une persistance de la circulation du SARS-CoV-2 à un niveau élevé.
- Après une stabilisation sur la semaine précédente, le nombre de passages pour suspicion de COVID-19 aux urgences a augmenté de +9.5% dans toutes les classes d’âge, et principalement chez les adultes.
- Les taux hebdomadaires d’hospitalisations et de nouvelles admissions en réanimation ont augmenté respectivement de +9% et +3% par rapport à la semaine du 4 au 10 janvier.
- Les estimations du R-effectif calculées sont supérieures à 1 de façon significative ce qui indique une progression de la circulation du virus.
→ L’indicateur utilisé pour suivre l’évolution de l’épidémie de coronavirus en France est le taux d’incidence soit le nombre de patients ayant un test positif (PCR ou antigénique) pour 100 000 habitants par semaine sur les 7 derniers jours.
Le gouvernement suit également l’évolution du taux d’occupation des lits en réanimation par des patients Covid-19 (sur les capacités initiales). Ce taux met en lumière une éventuelle tension hospitalière. La tension hospitalière est actuellement modérée et stable.
Le pic épidémique de la première vague a été observé la semaine du 6 au 12 avril, soit 15 jours après la mise en œuvre des mesures de confinement de la population générale, le 17 mars 2020. Le pic de la deuxième vague a eu lieu du 16 au 20 novembre, trois semaines après le deuxième confinement.
Au mercredi 27 janvier 2021, un total de 3 106 859 cas confirmés de coronavirus est rapporté depuis le début de la pandémie. Sur la semaine du 11 au 17 janvier, Santé Publique France rapporte une moyenne soit 18 364 nouveaux cas confirmés en moyenne chaque jour. Sur cette période, les personnes de 75 ans et plus étaient les plus touchées par le SARS-CoV-2, et le nombre de cas confirmés dans cette classe d’âge était en augmentation.
Nombre incident de cas confirmés de Covid-19 par semaine, rapportés à Santé publique France, du 11 mai au 17 janvier 2021, France entière (données au 20 janvier)
Nombre de cas confirmés de COVID-19 chez les résidents et le personnel en ESMS (établissements sociaux et médico-sociaux) par semaine calendaire, du 20 juillet au 17 janvier 2021, en France
Mercredi 27 janvier, 26 916 nouvelles personnes ont reçu un test positif au Covid-19 par rapport à la veille.
Le nombre de nouvelles hospitalisations pour COVID-19 a augmenté de +9% au cours de la semaine du 11 au 17 janvier par rapport à la semaine précédente (+3% en réanimation). Mercredi 27 janvier, 3 107 personnes sont hospitalisées en réanimation (+26 en 24 heures). Le nombre d’hospitalisation en réanimation pour Covid-19 reste à un niveau élevé.
→ Les plus forts taux hebdomadaires d’admissions en réanimation étaient rapportés en Provence-Alpes-Côte d’Azur (3,5/100 000 habitants), Grand Est (3,1), Bourgogne-Franche-Comté (3,1), Corse (2,9), Auvergne-Rhône-Alpes (2,9) et Île-de-France (2,2).
→ Sur la semaine du 11 au 17 janvier, le taux hebdomadaire de nouvelles admissions en réanimation a augmenté dans toutes les régions de France métropolitaine, excepté en Normandie (-35%), Hauts-de-France (-10%), Île-de-France (-6%), Nouvelle-Aquitaine (-5%) et Centre-Val de Loire (-4%).
→ Entre le 05 octobre 2020 et le 19 janvier 2021, parmi les 5 109 patients signalés avec un diagnostic confirmé de COVID-19, 71% étaient des hommes ; l’âge médian des patients était de 68 ans et 63% étaient âgés de 65 ans et plus ; 64 étaient des professionnels de santé.
Selon les chiffres communiqués par le gouvernement, consolidés avec l’Agence Santé Publique France et les ARS (Agences régionales de Santé), voici l’évolution des hospitalisations (dont la réanimation) et des décès en France par région.
Evolution des hospitalisations (dont en réanimation) et décès à l’hôpital du Covid-19 par région au 27 janvier
Régions | Hospitalisations en cours | Evolution des nouveaux patients sur les dernières 24 H | Réanimation Soins intensif | Evolution des nouveaux patients sur les dernières 24 H | Décès |
---|---|---|---|---|---|
Île-de-France | 5 052 | -17 | 628 | +8 | 13 196 |
Grand Est | 2 988 | +10 | 331 | +15 | 7 040 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 3 901 | +51 | 422 | -23 | 7 894 |
Hauts-de-France | 2 510 | -79 | 288 | -9 | 5 194 |
Bourgogne-Franche-Comté | 1 850 | +35 | 178 | -6 | 3 250 |
Provence-Alpes-Côte d’Azur | 3 265 | -43 | 397 | -6 | 4 388 |
Occitanie | 1 712 | -22 | 231 | -4 | 2 541 |
Bretagne | 660 | -12 | 41 | -3 | 877 |
Nouvelle-Aquitaine | 1 482 | +26 | 206 | +9 | 2 186 |
Normandie | 1 371 | -3 | 107 | NC | 1 829 |
Centre Val-de-Loire | 1 091 | -21 | 133 | -5 | 1 615 |
Pays de la Loire | 1 014 | NC | 97 | +1 | 1 671 |
Corse | 54 | -1 | 8 | +1 | 123 |
Martinique | 14 | -1 | 2 | NC | 45 |
Guadeloupe | 52 | -1 | 4 | +1 | 170 |
La Réunion | 25 | +3 | 5 | NC | 54 |
Guyane | 51 | +2 | 15 | -2 | 72 |
Mayotte | 39 | NC | 4 | -2 | 47 |
TOTAL | 27 041 | +234 | 3 081 | +45 |
51 868 |
Le nombre de décès liés à la COVID-19 est élevé indique Santé Publique France le 21 janvier. 74 456 décès ont été comptabilisés sur la période du 1er mars 2020 au 27 janvier 2021, dont 52 218 à l’hôpital (+350 en 24h), auxquels se sont ajoutés 262 décès en Ehpad et établissements sociaux et médico-sociaux entre le 23 et le mardi 26 janvier.
→ 93% des cas de COVID-19 décédés étaient âgés de 65 ans ou plus.
→ 54% sont des hommes.
→ 65% des personnes décédées présentaient au moins une comorbidité.
→ Sur la semaine du 11-17 janvier, les plus forts taux de décès dus à la COVID-19 par région rapportés à la population étaient toujours observés en Bourgogne-Franche-Comté (6,9/100 000 habitants), Provence-Alpes-Côte d’Azur (6,1), Grand Est (4,7) et Auvergne-Rhône-Alpes (4,2).
La France a franchi la barre des 40 000 morts samedi 7 novembre, celle des 50 000 le 24 novembre et celle des 60 000 le 18 décembre. Un pic de mortalité a été atteint le 7 novembre (40 169 morts).
Les régions les plus touchées sur la semaine du 11 au 17 janvier restent les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est. Ces régions présentaient les plus forts taux d’incidence (et ce depuis fin novembre), ainsi que les plus forts taux d’hospitalisations et de décès. Santé Publique France note cependant une diminution des taux d’incidence dans le Grand Est (-15%) et en Bourgogne-Franche-Comté (-15%) ainsi que, dans une moindre mesure, en Auvergne-Rhône-Alpes (-8%).
Au 26 janvier, 100 départements ont un nombre de cas de Covid-19 au-dessus du seuil d’alerte de 50/100 000 habitants et sont en niveau de vulnérabilité « élevé ».
Les taux de reproduction du virus appelés « R-effectifs » ou « Reff » permettent de décrire la dynamique de l’épidémie : lorsque le Reff est significativement supérieur à 1, ceci signifie que l’épidémie est en progression, lorsqu’il est égal à 1, l’épidémie se stabilise, lorsqu’il est significativement inférieur à 1, l’épidémie régresse. Le 21 janvier, Santé Publique France indique que l’estimation du nombre de reproduction effectif en France métropolitaine est supérieure à 1 de façon significative (1.19 le 20 janvier) dans les trois sources de données.
Le dépistage du Covid-19 est réalisé en France par RT-PCT et par tests antigéniques. Au 20 janvier, le taux de positivité national s’établit à 6,87 %. « Il reste déterminant que chaque personne présentant des symptômes évocateurs de COVID-19 s’isole immédiatement et réalise un test diagnostique dans les plus brefs délais » rappelle Santé Publique France dans ses bulletins hebdomadaires.
Si au début, on ne parlait que de fièvre, toux sèche, rhume, état grippal et de fatigue, les symptômes de l’infection par le coronavirus ont évolué. On sait désormais que le virus peut avoir des effets sur la peau (urticaire, lésions inflammatoires sur les orteils), la sphère digestive (vomissements, diarrhées…), l’odorat, le goût et même le cerveau. « Sur 100 personnes atteintes du coronavirus, 90 ne vont pas développer de symptômes » avait informé le ministre de la Santé le 5 novembre. La consigne des autorités est inchangée : chaque personne présentant des symptômes évocateurs de COVID-19 doit s’isoler immédiatement et réaliser un test diagnostique dans les plus brefs délais.
- Si vous présentez des symptômes (toux, fièvre, mal de tête) : évitez les contacts, restez à domicile, prenez du paracétamol si besoin, appelez un médecin pour prendre rendez-vous dans l’éventualité qu’il vous fasse passer un test de dépistage.
- Appeler le 15 en cas de difficultés respiratoires : « Si cette toux et cette fièvre s’accompagnent d’une gêne respiratoire qui devient permanente avec souffle court, difficulté à inspirer et à expirer, d’une aggravation importante de la toux, cela peut signifier une évolution de la maladie sous la forme d’une pneumopathie. Il s’agit alors d’une urgence respiratoire potentielle et comme dans tous les cas d’urgence, il faut alors appeler le 15 qui prendra les meilleures dispositions pour répondre à la situation », prévient le Dr Patrick Aubé, médecin généraliste.
La vaccination contre la Covid-19 se poursuit en France avec plus de 1 184 510 personnes vaccinées au 26 janvier, donnée arrêtée à 19h30. La prise de rendez-vous est ouverte sur les sites Internet Doctolib, Maiia et KelDoc et peut aussi se faire en contactant par téléphone le centre de vaccination le plus proche de chez soi (liste disponible sur Sante.fr) .« Chacun pourra être vacciné, au fur et à mesure des livraisons de doses de vaccin à la France. Cela prendra plusieurs semaines et se fera donc progressivement » a prévenu le ministre de la Santé. De son côté, le Premier ministre Jean Castex a indiqué qu’il faudra être « patient« .
Depuis le lundi 18 janvier 2021, tous les voyageurs entrant en France en provenance d’un pays hors Union-Européenne devront :
- présenter un test PCR négatif ;
- s’isoler pendant 7 jours une fois arrivés en France et faire un 2e test à l’issue de cette période.
Les personnes n’ayant pu réaliser un test dans leur pays de départ auront la possibilité de se faire tester à leur arrivée en France et seront contraintes de s’isoler 7 jours dans un lieu d’hébergement désigné par les autorités publiques (Le test négatif est déjà exigé pour les voyageurs venant du Royaume-Uni).
Depuis le dimanche 24 janvier, tous les voyageurs entrant en France et venant d’un pays européen doivent présenter avant leur départ pour l’Hexagone un test PCR négatif de moins de 72 heures.
DATES CLÉS DE L’ÉPIDÉMIE EN FRANCE |
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Cet article est mis à jour quotidiennement par Aurélie Blaize, Anaïs Thiébaux et Samantha Pagès.