CORONAVIRUS DIRECT – Une forte augmentation du nombre de cas de Covid est confirmée en France, plus marquée encore chez les moins de 20 ans alors que le couvre-feu à 18 heures débute samedi dans tout le pays. Une tendance à l’augmentation des hospitalisations et admissions en service de réanimation est enregistrée. Chiffres du jour.
[Mis à jour le vendredi 15 janvier à 19h55] Avec plus de 21 000 nouveaux cas de coronavirus ces dernières 24 heures et 636 décès au 15 janvier, l’épidémie Covid-19 ne baisse pas en France. « Notre situation reste préoccupante même si elle sait globalisée au cours des derniers jours, nous restons sur un plateau élevé avec une moyenne de 16 000 contaminations par jour. La pression sur nos hôpitaux reste stable mais élevée » a expliqué le Premier ministre Jean Castex au début de la conférence de presse du jeudi 14 janvier. « Notre situation est maîtrisée mais fragile » a-t-il résumé. Plus encore à cause de l’émergence des nouvelles souches « qui restent limitées » en France mais représentent entre 200 et 300 contaminations par jour en France. En conséquence, le couvre-feu à 18 heures sera étendu à partir de samedi dans tout le territoire français pendant 15 jours. Lundi, la vaccination s’ouvrira au grand public en commençant par les personnes âgées de 75 ans et plus, et ceux vulnérables aux formes graves. Jeudi 14 janvier, le Premier ministre a confirmé l’espoir d’une « sortie de crise à l’été prochain« . Que disent les cartes de suivi de l’épidémie ? Quelles sont les régions sous tension hospitalière ? Quel est le taux de R0 du coronavirus en France ? Quand est-on contagieux ? Que sait-on des vaccins ? Des effets secondaires après la vaccination ? Chiffres et infos du jour.
- Les pharmacies pas concernées par le couvre-feu. Le couvre-feu en vigueur à partir de demain, samedi 16 janvier, à 18 heures ne concernera pas les pharmacies. Elles ne seront pas obligées de fermer leurs portes à cette heure, ni de renvoyer leur personnel. Par contre, les patients devront se munir d’une attestation de déplacement pour se procurer des médicaments à l’officine après 18 heures.
- Un excès de mortalité de 9% en France en 2020. En 2020, la France a compté 9% de décès supplémentaires, toutes causes confondues, par rapport à 2019 ou 2018, selon une estimation provisoire publiée par l’Insee vendredi 15 janvier. « L’excédent de mortalité par rapport à 2019 s’établit à 53 900 morts », relève l’Insee.
- Retard de livraison de vaccin. Le laboratoire américain Pfizer a confirmé vendredi 15 janvier que ses livraisons de vaccins allaient ralentir fin janvier-début février, le temps de faire des modifications dans le processus de production et ainsi augmenter la cadence pour les semaines suivantes. Mais le fabricant a assuré à l’UE que les doses promises au 1er trimestre seraient livrées comme prévu selon la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
- Certificat de vaccination pour voyager. Alors que la président de la Commission européenne s’est dite favorable à la mise en place de certificat de vaccination pour voyager, le comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé s’y est dit opposé « pour le moment ». « Il y a toujours trop d’inconnues fondamentales en terme d’efficacité des vaccins pour réduire la transmission (du virus) et les vaccins ne sont encore disponibles qu’en quantité limitée », a motivé le comité.
- 700 centres de vaccination ouverts lundi 18 janvier. La « montée en puissance va se poursuivre encore (…). A la fin du mois de janvier, nous serons au-dessus du million de personnes vaccinées » s’est félicité Jean Castex qui a annoncé l’ouverture de plus de 700 centres de vaccination lundi prochain, 18 janvier. « Tout le monde ne pourra pas trouver de rendez-vous immédiatement » a prévenu Jean Castex qui a appelé à la patience des Français. « Chaque centre sait combien de doses il disposent pour les 4 semaines à venir et chaque centre est donc en capacité de donner des rendez-vous pour les 4 semaines à venir » a informé Olivier Véran.
Face à une situation épidémique « maîtrisée mais fragile », Jean Castex a annoncé le 14 janvier, la mise en place d’un couvre-feu à 18 heures sur tout le territoire français à partir de samedi 16 janvier et pour au moins 15 jours. « Il ne sera pas possible de sortir pour des motifs personnels » et « tous les lieux recevant du public seront fermés à 18 heures » a annoncé Jean Castex. « Nous verrons s’il y a lieu de prolonger ces mesures en février » a-t-il poursuivi. Le confinement est pour l’instant exclu : « Quand nous avons décidé le second confinement, nous observions 50 000 contaminations par jour quand nous observons 16-17000 aujourd’hui, la situation hospitalière était aussi beaucoup plus tendue » a expliqué Jean Castex. Mais « nous devons nous préparer à toutes éventualités ».
- La pratique sportive ou la promenade en plein air est interdite pendant les horaires de couvre-feu ;
- Pendant la journée, les déplacements sont autorisés et l’attestation n’est pas nécessaire ;
- Les déplacements entre régions sont autorisés ;
- Les lieux de culte doivent respecter une certaine jauge ;
- Les salles de cinéma, les théâtres et les musées restent fermés ;
- L’accueil du public dans les enceintes sportives, dans les cirques, les parcs zoologiques ou encore les salles de jeux et les casinos est interdit ;
- Les restaurants et les cafés sont fermés ;
- Le télétravail doit se poursuivre quand il est possible .
Un couvre-feu national était mis en place depuis le 15 décembre dans toute la France, de 20h à 6h. Le samedi 2 janvier, des départements ont été placés sous couvre-feu avancé à 18 heures. Le jeudi 14 janvier, Jean Castex a annoncé que toute la France passait sous couvre-feu à 18 heures à partir de samedi 16 janvier, pour au moins deux semaines.
Pendant le couvre-feu, « il ne sera pas possible de sortir pour des motifs personnels » et « tous les lieux recevant du public seront fermés à 18 heures » a annoncé Jean Castex. « Nous verrons s’il y a lieu de prolonger ces mesures en février » a-t-il poursuivi. Seuls certains déplacements sont donc possibles (rentrer du travail notamment), à condition de se munir d’une attestation notamment :
- se rendre ou revenir de son lieu de travail, à une formation professionnelle, effectuer un déplacement professionnel ne pouvant être reporté ;
- des motifs familiaux impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables et précaires, notamment aux personnes en situation de handicap ou pour la garde d’enfants ;
- des motifs médicaux : aller à l’hôpital, examens et soins ne pouvant être assurés à distance et achat de médicaments ;
- participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative (maraudes des associations de lutte contre la pauvreté ou distributions d’aides alimentaires à domicile) ;
- les personnes en situation de handicap et leur accompagnant ;
- promener un animal domestique autour de son domicile.
Le non-respect du couvre-feu entraine :
- Première sanction : une amende de 135 euros, majorée à 375 euros (en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l’avis de contravention)
- En cas de récidive dans les 15 jours : une amende de 200 euros, majorée à 450 euros (en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l’avis de contravention)
- Après 3 infractions en 30 jours : une amende de 3750 euros passible de 6 mois d’emprisonnement.
Les formes graves surviennent avec un décalage d’une à deux semaines après le début des signes.
Selon les derniers chiffres publiés par Santé Publique France et le gouvernement, au vendredi 15 janvier 2021, en France :
• 2 872 941 personnes ont été contaminées par le coronavirus (+ 21 271 en 24 heures).
• 69 949 personnes sont décédées en France (+636 en 24 heures), dont 48 590 à l’hôpital.
• 2 740 patients Covid-19 sont en réanimation (+43)
• 25 043 patients Covid-19 sont hospitalisés (-55)
« Notre situation reste préoccupante même si elle sait globalisée au cours des derniers jours, nous restons sur un plateau élevé avec une moyenne de 16 000 contaminations par jour. La pression sur nos hôpitaux reste stable mais élevée » a expliqué le Premier ministre Jean Castex au début de la conférence de presse du jeudi 14 janvier. « Notre situation est maîtrisée mais fragile » a-t-il résumé.
Sur la semaine du 4 au 10 janvier, Santé Publique France indique dans son point du 14 janvier une « progression de la circulation du SARS-CoV-2 à un niveau élevé » avec :
- Forte augmentation du nombre de cas confirmés, plus marquée chez les moins de 20 ans
- Augmentation de l’activité de dépistage parmi les personnes symptomatiques • Tendance à l’augmentation des hospitalisations et admissions en service de réanimation
- Régions les plus touchées : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes
→ L’indicateur utilisé pour suivre l’évolution de l’épidémie de coronavirus en France est le taux d’incidence soit le nombre de patients ayant un test positif (PCR ou antigénique) pour 100 000 habitants par semaine sur les 7 derniers jours. Au 15 janvier, ce taux monte encore à 183.51 contre 153.49 le 6 janvier, 131,53 le 2 janvier, et 124,71 le 31 décembre. Il se maintient à un niveau élevé mais stable.
Le gouvernement suit également l’évolution du taux d’occupation des lits en réanimation par des patients Covid-19 (sur les capacités initiales). Ce taux met en lumière une éventuelle tension hospitalière. La tension hospitalière est actuellement modérée et stable.
Le pic épidémique de la première vague a été observé la semaine du 6 au 12 avril, soit 15 jours après la mise en œuvre des mesures de confinement de la population générale, le 17 mars 2020. Le pic de la deuxième vague a eu lieu du 16 au 20 novembre, trois semaines après le reconfinement,
Au 15 janvier, un total de 2 872 941 cas confirmés de coronavirus est rapporté depuis le début de la pandémie. En semaine (4-10 janvier), l‘augmentation du nombre de nouveaux cas confirmés s’accentue davantage par rapport à la semaine précédente (+30% vs +17% entre S53 et S52) dans l’ensemble des classes d’âge, indique Santé Publique France dans le point hebdomadaire du 14 janvier. 18 003 cas étaient confirmés en moyenne chaque jour. Les personnes de 15 à 44 ans étaient les plus touchées par le SARS-CoV-2, suivies de celles âgées de 75 ans et plus puis des 45-64 ans.
Nombre incident de cas confirmés de Covid-19 par semaine, rapportés à Santé publique France, du 11 mai au 10 janvier 2021, France entière (données au 13 janvier)
Nombre de cas confirmés de COVID-19 chez les résidents et le personnel en ESMS (établissements sociaux et médico-sociaux) par semaine calendaire, du 20 juillet au 10 janvier 2021, en France
Vendredi 25 janvier, 21 271 nouvelles personnes ont reçu un test positif au Covid-19 par rapport à la veille.
Le nombre de nouvelles hospitalisations pour COVID-19 a augmenté de +19% au cours de la semaine du 4 au 10 janvier par rapport à la semaine précédente (+21% en réanimation). Vendredi 15 janvier, 2 740 personnes sont hospitalisées en réanimation (+43 en 24 heures) – dernières données disponibles. Le nombre d’hospitalisation en réanimation pour Covid-19 reste à un niveau élevé.
→ Les plus forts taux hebdomadaires d’admissions en réanimation étaient rapportés en Provence-Alpes-Côte d’Azur (3,3/100 000 habitants), Bourgogne-Franche-Comté (2,8), Grand Est (2,7), Auvergne-Rhône-Alpes (2,6), Île-de-France (2,3), Corse (2,3) et Hauts-de-France.
→ En semaine 01 (4-10 janvier), le taux hebdomadaire de nouvelles admissions en réanimation a augmenté dans toutes les régions de France métropolitaine, excepté en Grand Est (-8%), Bourgogne-Franche-Comté (-7%), Bretagne (-6%) et Centre-Val de Loire (-2%) où il a diminué.
→ Entre le 05 octobre 2020 et le 12 janvier 2021, parmi les 4 887 patients signalés avec un diagnostic confirmé de COVID-19, 71% étaient des hommes ; l’âge médian des patients était de 68 ans et 63% étaient âgés de 65 ans et plus ; 63 étaient des professionnels de santé.
Selon les chiffres communiqués par le gouvernement, consolidés avec l’Agence Santé Publique France et les ARS (Agences régionales de Santé), voici l’évolution des hospitalisations (dont la réanimation) et des décès en France par région.
Evolution des hospitalisations (dont en réanimation) et décès à l’hôpital du Covid-19 par région au 14 janvier
Régions | Hospitalisations en cours | Evolution des nouveaux patients sur les dernières 24 H | Réanimation Soins intensif | Evolution des nouveaux patients sur les dernières 24 H | Décès |
---|---|---|---|---|---|
Île-de-France | 4 758 | +79 | 567 | +15 | 12 669 |
Grand Est | 3 079 | +34 | 319 | -1 | 6 497 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 3 881 | -17 | 387 | +7 | 7 315 |
Hauts-de-France | 2 320 | -21 | 251 | -1 | 4 801 |
Bourgogne-Franche-Comté | 1 852 | +15 | 182 | -8 | 2 926 |
Provence-Alpes-Côte d’Azur | 2 615 | -20 | 323 | -20 | 3 926 |
Occitanie | 1 376 | -4 | 184 | -6 | 2 317 |
Bretagne | 563 | +9 | 35 | NC | 788 |
Nouvelle-Aquitaine | 1 192 | +34 | 153 | +3 | 1 946 |
Normandie | 1 302 | -7 | 100 | -3 | 1 655 |
Centre Val-de-Loire | 1002 | -11 | 111 | +4 | 1 449 |
Pays de la Loire | 847 | +3 | 76 | +6 | 1 498 |
Corse | 30 | +4 | 7 | +1 | 117 |
Martinique | 13 | +2 | 2 | 0 | 44 |
Guadeloupe | 54 | -2 | 4 | 0 | 168 |
La Réunion | 53 | NC | 7 | NC | 54 |
Guyane | 39 | +4 | 5 | NC | 70 |
Mayotte | 7 | +1 | 3 | +1 | 44 |
TOTAL | 25 017 | +104 | 2 726 | -2 |
48 310 |
Entre le 1er mars 2020 et le 12 janvier 2021, 68 802 décès de patients COVID-19 ont été rapportés à Santé publique France : 47 799 décès étaient survenus au cours d’une hospitalisation et 21 003 décès en établissements d’hébergement pour personnes âgées (EHPA) et autres établissements médico-sociaux (EMS) (données au 10 janvier 2021). Au 14 janvier, 69 313 personnes sont décédées du coronavirus depuis le début de l’épidémie dont 48310 à l’hôpital (+282 en 24h). 92% ont 65 ans ou plus, 54% sont des hommes, 65% des personnes décédées présentaient au moins une comorbidité. La France a franchi la barre des 40 000 morts samedi 7 novembre, celle des 50 000 le 24 novembre et celle des 60 000 le 18 décembre. Un pic de mortalité a été atteint le 7 novembre (40 169 morts).
→ Sur la semaine du 4-10 janvier, les plus forts taux de décès dus à la Covid-19 par région rapportés à la population étaient toujours observés en Bourgogne-Franche-Comté (7,4/100 000 habitants), Provence-Alpes-Côte d’Azur (5,4) et Grand Est (5,1) suivis de la région Auvergne-Rhône-Alpes (4,5).
Nombre hebdomadaire de décès certifiés par voie électronique avec une mention de COVID-19 dans les causes médicales de décès, du 1er mars au 10 janvier 2021, France (données au 12 janvier)
La majorité des régions métropolitaines restent fortement touchée par l’épidémie sur la semaine du 4 au 10 janvier. Les plus forts taux d’incidence étaient à nouveau observés dans l’est de la France dans les régions les plus impactées : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes. Les taux d’hospitalisations les plus élevés (y compris en réanimation) ont été enregistrés en Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes. Ces quatre régions comptent aussi les plus forts taux de décès du Covid sur la semaine du 4 au 10 janvier.
Au 14 janvier, 100 départements ont un nombre de cas de Covid-19 au-dessus du seuil d’alerte de 50/100 000 habitants et sont en niveau de vulnérabilité « élevé ». Les départements présentant les taux d’incidence les plus élevés sur la dernière semaine de décembre sont les Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ardennes, Doubs, Jura, Marne, Haute-Marne, Meurthe et Moselle, Meuse, Moselle, Haute-Saône, Nièvre, Saône-et-Loire, Territoire-de-Belfort, Vosges.
Les taux de reproduction du virus appelés « R-effectifs » ou « Reff » permettent de décrire la dynamique de l’épidémie : lorsque le Reff est significativement supérieur à 1, ceci signifie que l’épidémie est en progression, lorsqu’il est égal à 1, l’épidémie se stabilise, lorsqu’il est significativement inférieur à 1, l’épidémie régresse. Le 14 janvier, Santé Publique France indique que l’estimation du nombre de reproduction effectif en France métropolitaine est supérieure à 1 de façon significative (1.19 le 15 janvier)dans les trois sources de données (en hausse donc par rapport à la première semaine de janvier).
Le dépistage du Covid-19 est réalisé en France par RT-PCT et par tests antigéniques. Au 15 janvier, le taux de positivité national s’établit à 6,4 %. « Il reste déterminant que chaque personne présentant des symptômes évocateurs de COVID-19 s’isole immédiatement et réalise un test diagnostique dans les plus brefs délais » rappelle Santé Publique France dans ses bulletins hebdomadaires.
Si au début, on ne parlait que de fièvre, toux sèche, rhume, état grippal et de fatigue, les symptômes de l’infection par le coronavirus ont évolué. On sait désormais que le virus peut avoir des effets sur la peau (urticaire, lésions inflammatoires sur les orteils), la sphère digestive (vomissements, diarrhées…), l’odorat, le goût et même le cerveau. « Sur 100 personnes atteintes du coronavirus, 90 ne vont pas développer de symptômes » a informé le ministre de la Santé le 5 novembre.
- Si vous présentez des symptômes (toux, fièvre, mal de tête) : évitez les contacts, restez à domicile, prenez du paracétamol si besoin, appelez un médecin pour prendre rendez-vous dans l’éventualité qu’il vous fasse passer un test de dépistage.
- Appeler le 15 en cas de difficultés respiratoires : « Si cette toux et cette fièvre s’accompagnent d’une gêne respiratoire qui devient permanente avec souffle court, difficulté à inspirer et à expirer, d’une aggravation importante de la toux, cela peut signifier une évolution de la maladie sous la forme d’une pneumopathie. Il s’agit alors d’une urgence respiratoire potentielle et comme dans tous les cas d’urgence, il faut alors appeler le 15 qui prendra les meilleures dispositions pour répondre à la situation », prévient le Dr Patrick Aubé, médecin généraliste.
Après les résidents en Ehpad, les personnes en situation de handicap en établissements et les professionnels de santé à risque, plus de 6 millions de Français pourront aller se faire vacciner à partir de lundi 18 janvier : les Français de 75 ans et plus et les personnes vulnérables aux formes graves. La prise de rendez-vous (obligatoire) est ouverte sur les sites Internet Doctolib, Maiia et KelDoc et peut aussi se faire en contactant par téléphone le centre de vaccination le plus proche de chez soi (liste disponible sur Sante.fr) ou en appelant le 0 800 009 110 (ouvert de 6 heures du matin à 22 heures, 7 jours sur 7). « Chacun pourra être vacciné, au fur et à mesure des livraisons de doses de vaccin à la France. Cela prendra plusieurs semaines et se fera donc progressivement » a prévenu le ministre de la Santé. De son côté, le Premier ministre Jean Castex a indiqué qu’il faudra être « patient« .
À partir de lundi 18 janvier 2021, tous les voyageurs entrant en France en provenance d’un pays hors Union-Européenne devront :
- présenter un test PCR négatif ;
- s’isoler pendant 7 jours une fois arrivés en France et faire un 2e test à l’issue de cette période.
Les personnes n’ayant pu réaliser un test dans leur pays de départ auront la possibilité de se faire tester à leur arrivée en France et seront contraintes de s’isoler 7 jours dans un lieu d’hébergement désigné par les autorités publiques (Le test négatif est déjà exigé pour les voyageurs venant du Royaume-Uni).
DATES CLÉS DE L’ÉPIDÉMIE EN FRANCE |
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Cet article est mis à jour quotidiennement par Aurélie Blaize, Anaïs Thiébaux et Samantha Pagès.