Le président américain est énervé. Donald Trump a menacé ce 27 mai de « réglementer » ou de « fermer » des réseaux sociaux après le signalement la veille par Twitter de deux messages du président américain comme « trompeurs » et véhiculant des informations non vérifiées.
« Les républicains ont le sentiment que les plates-formes de réseaux sociaux censurent totalement les voix conservatrices. Nous allons les réglementer sévèrement, ou les fermer, pour ne pas permettre qu’une telle chose se produise », a tweeté Donald Trump.
….happen again. Just like we can’t let large scale Mail-In Ballots take root in our Country. It would be a free for all on cheating, forgery and the theft of Ballots. Whoever cheated the most would win. Likewise, Social Media. Clean up your act, NOW!!!!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) May 27, 2020
Ses propos sur le vote à distance maintenus
Souvent accusé de laxisme dans son traitement des propos tenus par des dirigeants, Twitter a signalé pour la première fois le 26 mai des messages de Donald Trump, en ajoutant la mention : « Vérifiez les faits ». Il s’agissait notamment d’un tweet du milliardaire affirmant que le vote par correspondance était nécessairement « frauduleux ».
Revenant à l’attaque sur le sujet le président a écrit mercredi matin : « Nous ne pouvons pas laisser le vote par correspondance s’enraciner dans notre pays. Cela représenterait un blanc-seing pour la fraude, la contrefaçon et le vol des votes. Celui qui frauderait le mieux pourrait gagner. De même, pour les réseaux sociaux. Reprenez-vous, MAINTENANT !!!! », a ajouté le président dans une série de tweets matinaux.
Accusation d’interférence sur la campagne présidentielle
Le président a aussi accusé le réseau social d’avoir interféré dans la campagne présidentielle de 2016. « Nous avons vu ce qu’ils ont essayé de faire, et qui a été un échec, en 2016. Nous ne pouvons pas laisser qu’une version plus sophistiquée de ça se produise encore une fois », a-t-il poursuivi.
La désinformation est considérée comme particulièrement cruciale par Facebook et les autres plates-formes depuis les tentatives de manipulation de l’élection présidentielle américaine et du référendum sur le Brexit, en 2016.